«485 000 doses de produits d’anesthésie dentaire, libérées par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, ont été réceptionnées et seront distribuées à partir de cette semaine». C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique à travers un communiqué rendu public jeudi.
Ces opérations d’approvisionnement sont effectuées afin de garantir la disponibilité de ces produits essentiels chez les professionnels du secteur, répartis sur l’ensemble du territoire national. D’ailleurs, le ministère assure que quelque 3 000 000 doses, soit environ 60 000 boîtes, contenant chacune 50 doses, devraient être reçues d’un autre fournisseur et libérées au cours des deux prochaines semaines.
Il est également attendue, selon le communiqué, la réception de 70 000 boîtes supplémentaires, de 50 doses chacune, soit 3 500 000 doses de manière régulière et par étapes, en plus d’autres quantités au cours de cette année.
Le ministère a en outre indiqué que le marché a été doté, durant le mois de mai, de 10 000 boîtes contenant 50 doses chacune, soit l’équivalent de 500 000 doses de produits d’anesthésie dentaire distribuées. L’acheminement de ces produits sera assuré par les services compétents du ministère, et cela à travers les déclarations des fournisseurs et des distributeurs.
Et dans le but de maitriser les coûts et éviter les répercussions de leur hausse sur les chirurgiens-dentistes et donc les patients, «les services spécialisés du ministère diversifient leurs sources d’approvisionnement, en enregistrant les anesthésiques du même type fabriqués par d’autres laboratoires, ainsi qu’à travers l’accompagnement des projets de production locale de ces anesthésiants», explique le communiqué.
Recommandant au passage aux professionnels d’acquérir ces produits pharmaceutiques auprès de fournisseurs et distributeurs dûment agréés, et cela, dans le but d’éviter de les acquérir sur le marché parallèle et notamment les produits importé via le circuit du «cabas», «qui échappe au contrôle d’efficacité et d’innocuité nécessaires et qui constituent de ce fait un danger pour la santé des citoyens», conclut le communiqué.