Présidentielle du 7 septembre 2024 : Le FFS surmonte l’écueil des parrainages

07/07/2024 mis à jour: 03:49
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Le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, lors de sa prise de parole, hier, au siège du parti - Photo : D. R.

Contrairement à certains postulants, le FFS n’a pas été confronté à des difficultés majeures pour l’opération de collecte de signatures.

Les postulants à la candidature pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain n’ont plus que 12 jours pour finaliser les dossiers de candidature et les déposer auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Cette dernière a fixé, conformément aux dispositions de la loi électorale, la date du 18 juillet courant comme étant le dernier délai pour le dépôt des dossiers d’engagement dans la course au palais d’El Mouradia.

Vingt-huit jours après le début de cette opération, le Front des forces socialistes (FFS), qui a décidé de prendre à part à ces joutes, a pu surmonter l’écueil des parrainages qui doivent être récoltés dans au moins 29 wilayas. Les cadres et les militants de cette formation ont sillonné les 58 willayas du pays en vue de collecter le maximum de signatures.

Ce travail a abouti à l’enregistrement de «plus de 1000 parrainages d’élus dans plus de 29 wilayas». C’est ce qu’a déclaré, hier à El Watan, un cadre du parti, en marge des travaux de l’installation du conseil des jeunes au siège national du FFS. Une structure qui permettra aux jeunes, selon Youcef Aouchiche, premier secrétaire du FFS, «de coordonner leurs actions et contribuer à la réussite de la campagne électorale que mènera le parti». Aussi, le directoire de campagne auquel sera rattaché cet organe sera installé incessamment.

Par ailleurs, et contrairement à certains postulants, le FFS n’a pas été confronté à des difficultés majeures pour l’opération de collecte de signatures. Elle s’est déroulée, selon la direction du parti, dans de bonnes conditions, à l’exception de quelques contraintes soulevées par certains élus dans des bureaux et qui ont été signalées à l’ANIE.

«Nous avons pu récolter plus de 1000 signatures d’élus et actuellement nous sommes allés à la rencontre des citoyens. Il s’agit là d’un acte beaucoup plus politique et une façon d’entrer de plain-pied dans campagne électorale qui débutera officiellement après le dépôt de candidature», explique un cadre du FFS.

La jeunesse n’est pas une carte électoraliste

A ce sujet, l’article 253 portant régime électoral énonce que «le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, 600 signatures individuelles de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 29 wilayas» ; ou bien «une liste comportant 50 000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale».

Hier dans son discours, M. Aouchiche a révélé les principales missions attribuées à ce nouveau conseil. Un organe qui n’est pas, dira-t-il, conjoncturel, mais ira au-delà de l’échéance présidentielle. «Ce conseil des jeunes est composé de 50 membres issus de différentes régions du pays.

Ces jeunes feront campagne pour le candidat du parti sur le terrain et sur les réseaux sociaux. Ils sensibiliseront et expliqueront pourquoi le FFS n’a pas le droit de rester en marge de cet événement», affirme M. Aouchiche, précisant que les jeunes ne sont pas pour le FFS «une carte électoraliste», «ni un slogan», mais ils sont l’avenir de l’Algérie et doivent, par conséquent, s’impliquer dans l’action politique. «Le retrait des jeunes de la scène politique n’est pas une solution.

Ce que nous faisons peut influencer notre avenir et celui de toute une génération. Il faut croire en nos capacités et en le génie qui est en nous», relève le patron du doyen des partis de l’opposition. Cette activité du FFS coïncide avec la 62e anniversaire de l’indépendance, une occasion pour la direction du parti de faire l’inventaire de l’héritage révolutionnaire.

M. Aouchiche rappelle aux jeunes que cette date mémorable leur est dédiée et qu’ils doivent, par conséquent, porter le flambeau du changement, avec force et conviction. «Ceux qui ont porté la libération nationale était pour la grande majorité des jeunes âgés de moins de 30 ans.

A l’image de Boudiaf, Aït Ahmed, Ben M’hidi et Didouche. Notre rôle aujourd’hui est fondamental. Au FFS, la jeunesse doit s’engager pour la construction du parti, pour le renforcement de ses structures et pour peser avec toutes ses forces dans les batailles électorales», insiste le premier secrétaire du parti. 

 

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