Plus de 700 000 candidats débuteront aujourd’hui les épreuves de l’examen : Un bac sous haute surveillance

12/06/2022 mis à jour: 02:53
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Le ministre de l’Education nationale assure que les sujets seront abordables et ne sortiront pas du cadre des cours dispensés en classe

Plus de 700 000 candidats sont appelés à se présenter dès aujourd’hui aux épreuves du baccalauréat pour la session de juin 2022. Ils sont répartis sur plus de 2500 centres d’examen à travers le territoire national. 

Les épreuves du baccalauréat se dérouleront sur cinq jours, soit du 12 au 16 juin en cours. Selon le ministère de l’Education nationale, aucun changement en vue pour cette année. L’examen du baccalauréat se déroulera normalement comme chaque année avec deux sujets au choix dans chaque matière et une demi-heure en plus dans le temps de réponse réglementaire. 

Le seuil demandé chaque année par les élèves et leurs parents n’est toujours pas d’actualité, mais le ministre Abdelhakim Belabed rassure, comme d’habitude, que les sujets seront abordables et ne sortiront pas du cadre des cours dispensés en classe. 

Le ministre avait appelé à la discipline et au respect de l’heure d’ouverture officielle des centres d’examen par les encadreurs et les candidats, sachant que les centres d’examen ouvriront à 7h30 pour les candidats et l’épreuve débutera à 8h30. Il est à rappeler que les retards ne sont pas tolérés et font peser le risque de l’exclusion du candidat. 

Contrairement aux années précédentes, les épreuves du baccalauréat ne seront pas synonymes de coupure d’internet cette année. C’est du moins ce qu’assure M. Belabed qui confirme que la lutte contre la triche et la fraude au baccalauréat ne passera pas cette année par la voie de la coupure de connexion internet. Une bonne nouvelle qui soulage les abonnés qui sont coupés du monde durant cette semaine d’examen. 

En matière de lutte contre la fraude, les sanctions sont lourdes. En cas de tricherie, le fraudeur écopera d’une sanction de 1 à 3 ans de prison et une amende de 100 000 à 300 000 DA. 

Une cellule de veille et de suivi est installée au niveau de chaque cour afin de prévenir et de lutter contre la tricherie, la fraude et les fuites des sujets des prochains examens officiels, notamment par l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC). 

Au BEM, déjà 7 personnes sont inculpées dans des affaires liées à la triche, la fraude et la fuite de sujets dont un député à l’APN et un chef de brigade de la gendarmerie. Il est à signaler que pour la 3e année consécutive, le baccalauréat se déroule sous haute surveillance sanitaire. 

Le protocole sanitaire et les mesures préventives contre la Covid-19 seront de mise. 

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