Les deux entreprises engagées dans la réalisation du projet de la pénétrante autoroutière de Béjaïa doivent travailler d’arrache-pied afin de respecter le dernier délai avancé par l’Agence nationale des autoroutes (ANA).
Intervenant sur les ondes de la radio locale, Abdelaziz Aït Kaci, chef de projet à l’ANA, a indiqué que la date du 31 mars est maintenue pour la livraison d’un tronçon de 16 km, reliant Takarietz à Timezrit (PK32 au PK48).
Le responsable a argué par le fait que les entreprises à pied d’œuvre sur le chantier, à savoir la SAPTA (La société algérienne des ponts et travaux d’arts) et la société chinoise CRCC ont renforcé récemment leurs effectifs, sous instruction du wali, ce qui leur a permis d’augmenter la cadence de travail et d’opérer en continu.
Ainsi, le technicien a émis le souhait «d’avoir des conditions météorologiques favorables», afin de maintenir ce rythme de travail. Néanmoins, bien qu’on ait réalisé des avancées au niveau de certains lots, en ce qui concerne ce tronçon, le volume des travaux restants et les quelques contraintes persistantes ne plaident pas pour la livraison de ces 16 km à la date établie, sauf exploit de la part des entreprises.
Plus prudent cette fois sur les délais, le wali de Béjaïa, qui a avancé auparavant la date du 5 juillet 2022, puis «le dernier trimestre de l’année 2022», a, quant à lui, annoncé à la télévision publique le délai vague : «Avant la fin du 1er semestre de l’année en cours.»
Ce qui indique qu’il reste difficile pour l’administration d’avoir le contrôle sur les délais, surtout lorsqu’on sait que de nombreux obstacles techniques durent toujours au niveau de cet axe qui traverse les communes de Sidi Aïch où les travaux d’installation des équipements de sécurité et de signalisation dans les deux tunnels sont en cours, de Sidi Ayad et Timezrit, où on a signalé, respectivement, une opposition résiduelle et d’interminables travaux de déplacement des réseaux, pour lesquels des procédures administratives sont déjà engagées dans le but de libérer l’emprise du projet de la pénétrante à ce niveau.
Il faut noter que la mise en service de ce bout d’autoroute mettra fin aux déboires des usagers de la RN26, car il permettra d’éliminer définitivement le «goulot d’étranglement» de Takerietz, sur la RN26, et d’éviter la ville de Sidi Aïch qui connaît des embouteillages persistants.