Le Front des forces socialistes (FFS) a repris, après une coupure de quelques jours, son périple de rencontres avec les partis politiques dans le but d’expliquer le contenu de son initiative politique dénommée : «Un pacte historique pour le parachèvement du projet national».
Jusqu’à hier, la direction du plus vieux parti de l’opposition a rencontré douze partis politiques de différentes obédiences et elle entamera dans les prochains jours le travail d’élaboration par les différents partis du texte à remettre au président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
A ce titre, l’ensemble des partis ont exprimé, selon Hassen Ferli, responsable de la communication, leur disponibilité à des actions communes et surtout à libérer une dynamique pour le renforcement de l’Etat national.
«Toutes les formations contactées sont d’accord sur l’impératif de remettre les partis au cœur de l’action politique dans le pays et du rôle essentiel qu’ils doivent jouer dans le renforcement de la stabilité du pays en permettant la mobilisation et la sensibilisation sur les grand enjeux stratégiques à travers l’élévation du niveau de conscience politique de nos concitoyens», confie H. Ferli à El Watan. Et de rappeler que cette démarche qui se veut «inclusive», «consensuelle et constructive» dépasse «l’immobilisme politique actuel».
Elle vise, d’après lui, à transcender, sans les nier, les clivages «idéologiques» et s’inscrit au-delà des échéances électorales, car chaque parti, y compris le FFS, étant libre de sa position et de son agenda électoral. Cette initiative a pour, entre autres objectifs, «de réhabiliter le politique et la politique et de renforcer l’Etat national en créant un climat apaisé et en réunissant les conditions nécessaires à l’engagement politique des Algériens».
«Renforcer le front patriotique»
En somme au cours de ses différentes échanges, la délégation du FFS a expliqué aux autres formations politique «sa vision et ses attentes de ces consultation politiques et leur cadre général» avant d’aborder, lors des différentes haltes, «la situation politique nationale, le contexte régional et international sensible» ainsi que «les voies et moyens permettant le renforcement du travail partisan dans un cadre de dialogue franc et sérieux afin de faire face aux défis et le débat autour des dossiers importants», récapitule H. Ferli, détaillant à cet effet les problématiques proposées : «Comment construire et renforcer le front patriotique pour neutraliser toutes les menaces» qui ciblent l’Etat national, l’unité et la souveraineté du pays.
En second lieu, il s’agit de voir comment «concilier la protection» contre toutes les formes de subversion, de division et d’ingérence dans les affaires du pays et «la nécessité de respecter le pluralisme politique, les libertés fondamentales et les droits de l’homme». Vient par la suite la question «des réformes politiques à initier pour consacrer l’Etat de droit et renforcer la légitimité des institutions élues tant au niveau national que local et favoriser une réelle démocratie représentative et participative».
Le dernier souci exprimé par la délégation du FFS porte sur «quelles réformes économiques structurelles à proposer pour accélérer la diversification de notre économie, acquérir et maîtriser les nouvelles technologies et gagner la bataille du développement, tout en préservant les bases de notre Etat social et en garantissant une répartition équitable des richesses nationales sur les différentes régions du pays et sur les citoyens».
Autre sujet abordé : la cause palestinienne et «les moyens de soutien aux Palestiniens victimes d’une guerre d’extermination menée par l’entité sioniste».