Oran : La place des Victoires manque de lumières

11/12/2023 mis à jour: 00:20
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A Oran, la place des Victoires représente le point de chute par excellence, voire le passage obligé de tous les promeneurs et autres passants oranais.

 L’affluence qu’elle observe est d’ailleurs bien plus notable que celle que connaît la place du 1er Novembre 1954, du fait de son emplacement au cœur du centre-ville, alors que l’ex-place d’Armes, bien qu’abritant le théâtre, l’hôtel de ville et une station de tramway, est en effet quelque peu isolée, tout à fait à la lisière des quartiers El Derb et Sidi El Houari.

 Arguant de son statut névralgique, la place des Victoires est telle une boussole, environnée au sud par la rue Arago (Saint-Pierre), à l’ouest par Larbi Ben M’hidi, au nord par l’avenue Loubet et à l’est par la rue Mirauchaux et le quartier de Miramar. Malheureusement, ces derniers mois (pour ne pas dire ces dernières années), cette place incontournable du centre-ville d’Oran se transforme en un lieu lugubre dès que tombe la nuit, l’éclairage, en effet, faisant cruellement défaut. 

D’abord, les lumignons formant un bouquet au-dessus de l’horloge sont anormalement éteints depuis belle lurette. Pour la parenthèse, même cette horloge, installée en 2003, au milieu d’un mini rond-point qui devait faire office également de jet d’eau, ne donne l’heure que deux fois par jour, et encore ! Le jet d’eau, lui, est à sec, et ce, peut-être depuis 2003 même ! Autre hérésie : un poteau, au bout duquel des caméras de surveillance sont accrochées, a été planté, au début des années 2010, sur le même mini rond-point, ce qui a contribué à enlaidir cet endroit, alors qu’il était plus judicieux d’accrocher les caméras de façon  plus discrète, dans un coin isolé, sans mettre à mal l’esthétique des lieux. 

Les deux trottoirs sous les arcades qui dépendent de la place des Victoires voient leurs lumignons éteints également, ce qui pousse les propriétaires des magasins qui ont pignon sur rue dans ce périmètre à se doter de spots, alors qu’à l’encoignure, les premiers poteaux de l’avenue Larbi Tebessi n’émettent, eux non plus, aucun rayon lumineux. 

Enfin, l’un des plus beaux immeubles de cette place, ayant bénéficié il y a quelques années d’une rénovation, n’a pas vu, jusqu’à ce jour, ses échafaudages enlevés. Il serait peut-être temps que cette place emblématique d’Oran voit son blason enfin redoré.                           
 

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