Akram El Kébir et Hagani Youcef
Hier matin, les autorités locales, en présence du ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, ont procédé à l’inauguration du nouvel hôpital 240 lits de Gdyel, ainsi que deux polycliniques, situées respectivement à Misserguine et à Belgaïd.
Doté de trois blocs, le nouvel hôpital de Gdyel, appelé au nom du moujahid Feradi Mohamed Ben Amar, attendu depuis plusieurs années, est fort de 240 lits d’hospitalisation. Il compte également des laboratoires d’analyse, un service des urgences, une centrale pharmaceutique, des blocs opératoires, des salles de soins intensifs, des unités de dialyse ainsi que des logements de garde. La réception de cette nouvelle structure devra soulager, autant que faire se peut, celles existantes déjà, à Oran, à l’image de l’EHU et du CHU A.
Belgaïd, situé dans la commune de Bir El Djir (qui compte quelque 300 000 habitants), c’est une polyclinique qui a été baptisée du nom du moujahid Tchico El Hachemi. Située au quartier LPA 2000 logements, il s’agit là de la deuxième structure sanitaire étatique réceptionnée dans ce secteur de la ville après la salle de soins de la rue Amar Ziouel.
Dotée d’une aile de laboratoire (d’hématologie, et microbiologie, biochimie et micro-bactériologie) cette nouvelle polyclinique comprend aussi plusieurs salles de soins ainsi qu’une aile de consultations générales et spécialisées, notamment en ce qui concerne la médecine interne, mais encore la médecine infectieuse, la pneumologie, la dermatologie, l’ORL, la pédiatrie.
Chacune de ces spécialités sera dédiée à un jour précis de la semaine de même que d’autres spécialités devront être mises en service, pas plus tard que la semaine prochaine, en concertation avec l’hôpital du CHU (Plateau, centre-ville d’Oran). Même topo à Misserguine, où une polyclinique a été également inaugurée hier. Dotée de deux étages, cette structure, première en son genre au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana, comprend des laboratoires (de biochimie et hématologie), un service de radiologie, un service de consultations et d’urgences médicales.
Elle comprend aussi un service dentaire, un autre dédié à l’aspect psychologique des patients, une PMI (protection maternelle et infantile) etc. Notons enfin qu’Oran attend l’ouverture (ou la réception) d’autres structures sanitaires, à l’image de celles d’El Kerma, Oued Tlétat, ou encore l’hôpital des grands brûlés, ce qui devra totaliser plus de 900 lits sanitaires rien que pour la wilaya d’Oran.
Dans un très court point de presse improvisé, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a affirmé qu’avec la réception de ces prochaines structures, Oran pourra se targuer, à l’avenir, de devenir, «un pôle sanitaire par excellence».
Notons encore que le ministre s’était rendu hier, à Mostaganem, une visite de travail où il devait inaugurer le nouveau centre de santé, sis à la cité 172 logements, mais encore la réception de la réhabilitation de l’hôpital Che Guevara ainsi que celles des UMC de la commune de Tigditt et enfin l’inauguration d’une unité de soins relevant du centre universitaire de Mostaganem. A.-E. K. et H. Y.