La cathédrale d’Oran abrite, depuis hier samedi, le 1er Festival international des jeux d’échecs, un événement qui devra s’étaler tout au long de la semaine, jusqu’à jeudi prochain.
Hier a été donné le coup d’envoi du premier festival des jeux d’échecs à Oran. Un festival qui se veut à dimension internationale du fait que cinq pays, en plus de l’Algérie (l’Egypte, la Tunisie, la Palestine, la Libye et la Mauritanie) y participent.
Organisé par le club sportif «CSA la relève», en collaboration avec la Direction de la Jeunesse et des sports (DJS), l’évènement se déroulera tout le long de la semaine, jusqu’au 7 septembre prochain, au niveau de l’ancienne cathédrale d’Oran, faisant office actuellement de Bibliothèque municipale, alors qu’au départ, il devait avoir lieu au Palais des sports de Mdina Jdida.
En fait, c’est à partir d’aujourd’hui que démarreront les épreuves de ce jeu de société, la journée d’hier n’ayant été consacrée qu’aux inscriptions des nombreux participants, qui viennent, pour beaucoup, de différentes wilayas du pays.
Les matchs, avons-nous appris, s’étaleront durant toute la journée (de 9h jusqu’à 21h) et se répartiront en deux catégories : les classiques (qui ont la particularité de durer en longueur) et les bleets (qui, eux, sont connus pour être rapides).
Un jury assermenté sera sur place pour superviser les différentes compétitions et annoncer, jeudi prochain, le nom et la nationalité du vainqueur. Notons que le club «CSA la relève», spécialisé seulement dans les jeux d’échecs, a vu le jour, à Oran, il y a à peine trois années de cela.
Si on cherche au niveau de son étymologie, on comprendra que ses membres fondateurs, tous des joueurs d’échecs, étaient mus par une volonté de faire redorer le blason d’Oran, une ville qui a connu, à leurs dires, l’âge d’or des échecs durant les années 1980 et 90, avant de péricliter lamentablement.
D’où le nom «La relève», une manière de dire que tout n’est pas perdu, qu’Oran redeviendra de nouveau pionnière en cette discipline. Notons également que les compétitions d’échecs ont brillé par leur absence ces dernières années en Algérie, si on excepte une manifestation dernièrement à Constantine ou une autre, l’année dernière à Oran, en marge des jeux méditerranéens.
Hier matin, tout était fin prêt, au niveau de l’ex Cathédrale, pour la réception des participants, avec les échiquiers alignés les uns à côté des autres.
Le public, nous a-t-on expliqué, pourra toujours assister aux différents matchs, mais en petits comités, d’abord parce qu’il y a un problème d’espace et à cela, un tournoi d’échecs nécessite un calme absolu et un silence de cathédrale (justement !) pour que les échéphiles soient le mieux concentrés.