Oran : 12e édition du Salon de l’étudiant

04/05/2023 mis à jour: 04:16
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Le Salon de l’étudiant s’est clôturé hier - Photo : D. R.

Prévu sur deux jours, le Salon de l’étudiant a ouvert ses portes mardi au Méridien, à Oran.

L’ensemble des universités d’Oran, les grandes écoles, les dispositifs et les instances d’aide à la création d’entreprises mais aussi les instituts privés de formation, les agences d’orientation pour des études à l’étranger ainsi que les écoles d’apprentissage des langues participent à cette manifestation, dont le programme comporte plusieurs activités annexes.

«En plus des informations habituelles que nous mettons à la disposition des futurs étudiants concernant nos spécialités, les visiteurs peuvent également s’enquérir des activités de nos clubs scientifiques ou alors des dispositifs que nous avons mis en place en ce qui concerne la promotion de l’entrepreunariat, tel que l’incubateur et le programme spécifique aux start-up», explique Aid Houria, responsable de la communication à l’université Oran 2.

Parmi les grandes écoles participantes, l’ENPO (Ecole nationale polytechnique Maurice Audin d’Oran) veut également apporter sa contribution à l’émergence de start-up. «Les étudiants de fin de cycle porteurs de projets innovants et désireux de se lancer dans le monde de l’entreprise peuvent bénéficier d’un accompagnement spécifique et de qualité», indique Manel Hamiani, représentante de l’école pour l’occasion.

L’ENPO dispose d’un banc d’essai spécial industrie automobile et c’est dans ce cadre, nous apprend-elle également, que la firme Fiat a déjà demandé des ingénieurs qui pourraient être recrutés dans la future usine en construction du côté de Tafraoui.

Des agences service pour l’accès aux études à l’étranger ont émergé ces dernières années pour répondre à une demande sans doute croissante. «Nous prenons en charge les démarches à suivre mais nous conseillons aussi les demandeurs en veillant à bien les orienter en fonction de leurs compétences et en leur assurant des formations sur comment réussir leur entretien, etc.» indique la représente du stand d’Euro-Campus.

Chaque entité du genre travaille avec un réseau d’universités partenaires en fonction soit de la langue, soit de l’implantation géographique. Dans ce domaine, le prix à payer pour éviter les tracasseries administratives et avoir une bonne information varie d’un centre à l’autre.

De 25 000 DA, on peut aller jusqu’à 98 000 DA, mais pour ce dernier cas, le demandeur est déchargé d’absolument tout dans la démarche et c’est ce que propose un centre comme SA Algérie, mais qui prévient que, une fois le dossier bien ficelé, les frais d’inscription exigés par les universités américaines, par exemple, peuvent atteindre les 30 000 dollars !

La demande sur l’enseignement des langues étrangères autres que le français est en progression constante, comme pour l’espagnol avec l’Institut Cervantès mais surtout l’anglais. Hormis l’American Corner, plusieurs écoles proposent des enseignements à des niveaux divers et avec des techniques différentes, c’est le cas de la méthode Berlitz, qui ne recourt ni à l’écrit ni à une autre langue pour l’apprentissage.

«Nous assurons un apprentissage sur 10 niveaux (3900 DA chacun) mais au bout du quatrième, on passe déjà à la spécialisation», indique, s’exprimant uniquement en anglais, méthode oblige, la représentante du stand précisant qu’une fois passé le premier niveau, l’apprenant est déjà capable de s’exprimer sur les choses courantes de la vie quotidienne. 

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