Une initiative qui a été première en son genre, ces derniers jours à Mostaganem : en coordination avec l’Association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Mostaganem, et sous l’égide du ministre de la Justice, garde des Sceaux, la cour de justice de Mostaganem a abrité, dans la matinée du 20 janvier 2022, la première journée d’étude sous le thème : «Relation entre l’autorité judiciaire et la presse» et cela sous la présidence du procureur général, Kadir Ismail, et en présence du wali de Mostaganem, Aïssa Boulahyia.
Ainsi, des magistrats, procureurs de la République, greffiers, services de sécurité, et hommes de presse ont pris part à cette journée d’étude, articulée autour de quatre communications, à savoir «les lois sur l’information» (conférence animée par le procureur général) ; «la presse et la justice» (animée par Kaddour Benattia Mensour, journaliste à l’APS de son état) ; «la responsabilité professionnelle du journaliste vis à vis de la loi» par Mansouri Tewfiq (conférence aminée un avocat à la cour) ; «la responsabilité professionnelle en relation avec la justice» (conférence animée par Merouani Mohamed, Professeur à l’université).
Lors de cette journée, le procureur général Kadir Ismaïl a souligné aux journalistes présents la nécessité de prendre les précautions afin d’éviter de verser dans la diffamation et la violation du secret de l’instruction judiciaire.
«Le journaliste doit faire part de tout son professionnalisme», a-t-il indiqué, en ajoutant que le délit de presse «n’est plus soumis au flagrant délit ni à la peine de prison, et de surcroît, il est prescriptible en six mois, cependant, le respect de la vie privée, de l’honneur et de la considération est un droit inaliénable consacré dans la Constitution algérienne».