La maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem abritera la 10e édition du Festival culturel national de la poésie melhoun dédiée à Sidi Lakhdar Benkhelouf, du 21 au 23 décembre, a-t-on appris mardi du commissaire de cette manifestation.
Abdelkader Bendamèche, commissaire de cette manifestation, a déclaré, lors d’une conférence de presse, que cette édition sera exceptionnelle et consacrée exclusivement à la poésie melhoun (sans aucun type lyrique), uniquement sur le thème de la résistance dans la poésie melhoun, en solidarité avec les frères palestiniens de la bande de Ghaza qui affrontent la machine de guerre sioniste avec une bravoure sans précédent.
Cette édition, qui sera un «cri face aux agresseurs», accueillera 51 poètes de 18 wilayas, a indiqué le même intervenant. Parallèlement aux spectacles de poésie, plusieurs films documentaires seront projetés, lors de cet événement, commémorant la vie et la carrière du regretté artiste Cheikh Bendehiba Bouguirati et du poète Cheikh Omar El Mokrani, ainsi que le film Poésie algérienne melhoun, mémoire d’une nation, en plus d’honorer l’artiste musicien Chaabane Bendehiba et l’artiste Djamel Magharia.
La bibliothèque principale de lecture publique Moulay Belhamissi abritera, samedi prochain, le 10e colloque scientifique sur la poésie melhoun algérienne qui sera consacré à la résistance dans le patrimoine populaire algérien, notamment dans la poésie melhoun. Sur le choix de ce thème, M. Bendamèche a souligné que la cause nationale et la résistance au colonisateur a été, pendant des années, la base de la poésie melhoun qui préserve plusieurs poèmes du Cheikh Sidi Lakhdar Benkhelouf (résistance à l’occupant espagnol), Cheikh Abdelkader Ouahrani Maâskri (résistance à l’occupation française), ainsi que d’autres chantres de la poésie populaire algérienne.
Cette édition enregistre la tenue de la première activité de cette manifestation hors de la wilaya de Mostaganem, sachant que la maison de la culture de Chlef abritera un programme culturel pour présenter un ouvrage sur l’un des poètes de la poésie melhoun, Cheikh Omar Mokrani, a-t-on indiqué.