Un protocole d’accord, relatif à un projet forestier en vue de la création de puits de carbone naturels certifiés, a été signé, hier à Tipasa, par le groupe Sonatrach et la Direction générale des forêts.
«Ce projet d’envergure nationale, étalé sur 10 ans, s’inscrit dans le cadre de la stratégie Climat de Sonatrach, qui vise à établir un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et la capacité de leur absorption à travers des puits de carbone naturels, ce qui contribuera à annihiler les émissions inévitables résultant des activités de l’entreprise», indique Sonatrach dans un communiqué.
La cérémonie de signature de l’accord, qui s’inscrit, en outre, dans le cadre des engagements de Sonatrach en faveur de l’environnement et de la promotion du développement durable, a été supervisée notamment par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le wali de Tipasa, Ali Moulai, ainsi que les représentants des ministères concernés par le projet.
Crédits carbone
Le projet, qui vise également, ajoute la même source «à générer des crédits carbone», sera réalisé, selon les données préliminaires, «en étroite collaboration avec la Direction générale des forêts et couvrira une superficie estimée à 520 000 hectares, repartie à travers tout le territoire national, avec la plantation de plus de 423 millions de plants d’arbres forestiers : 300 millions de plants pour le boisement et le reboisement, 120 millions de plants pour la réhabilitation des paysages forestiers dégradés et 3 millions de plants pour le développement de l’agroforesterie».
La mise en œuvre de ce projet a été confiée à la filiale agroalimentaire activité (3A) de Sonatrach.
Dans un premier temps, un projet pilote de deux ans sera mis en place pour permettre à tous les acteurs concernés d’acquérir l’expertise nécessaire pour ce type d’activités et maîtriser les mécanismes d’enregistrement, de certification et de génération de crédits carbone, selon les données de Sonatrach.
«Il convient de noter que les dimensions de ce projet structurant vont au-delà des seuls aspects environnementaux, car ce dernier est appelé à engendrer d’importants avantages sociaux et économiques, parmi lesquels le soutien à l’activité des agriculteurs, la création d’emplois nouveaux et enfin l’amélioration de la biodiversité grâce à la diversification des espèces forestières», précise le communiqué