En principe, c’est aujourd’hui lundi que les joueurs du MCO vont enfin reprendre le chemin des entraînements après un suspense concernant l’avenir du club qui aura duré plusieurs mois.
On saura à ce moment là où (stade Zabana ou Miloud Hadefi) mais surtout avec qui concernant le staff et les joueurs. En effet, un jour seulement après la signature jeudi du contrat du rachat de 90% des actions du club professionnel par l’Hyproc, le nom de l’entraineur tunisien Bouakaz était déjà sur les lèvres.
Celui-ci se serait très vite entendu avec les dirigeants actuels, c’est-à-dire le séquestre judiciaire et les représentants de la société pour coacher une équipe dont on ignore encore de manière officielle la composition exacte et définitive.
Selon les informations relayées sur les réseaux sociaux et certains journaux sportifs locaux, plusieurs joueurs auraient déjà signé des contrats avec le club.
Il s’agirait de Zoubir Motrani, qui revient d’Arabie Saoudite, Yacine Guenina libéré par la JSK suivis par Abdelkader Belharrane de l’USMA et Benbelaid de l’ASMO. A ceux-là, il faudra ajouter le nom du gardien Della Karachai Bachir qui aurait prolongé son contrat.
De manière générale, le manque d’informations officielles laisse planer des doutes mais surtout laisse libre cours aux rumeurs concernant les détails. Des rumeurs pourtant déjà dénoncées auparavant par M. Daho Lahbib, séquestre judiciaire désigné pour administrer la société selon ses statuts en vigueur.
Face aux pressions, celui-ci a même, à un moment, failli baisser les bras. Il avait en effet demandé à être remplacé mais sa requête a finalement été refusée et il est donc resté en poste mais avec plus de liberté d’action, c’est-à-dire loin de toute forme de pression.
«Mes prérogatives sont définies par la loi et restent les mêmes, c’est-à-dire administrer la société selon les textes en vigueur mais si j’ai demandé à être remplacé c’est parce qu’à un moment la situation n’était plus tenable», nous avait-il déclaré au téléphone il y a quelques jours précisant que si la justice lui ordonnait de rester en poste, il n’aurait d’autre choix que de poursuivre sa mission.
C’est justement ce qui a finalement été décidé et cela avant la signature du contrat avec l’Hyproc. Aujourd’hui les choses semblent rentrer dans l’ordre car, face à l’urgence, il reste encore beaucoup de choses à faire avant la finalisation des procédures administratives qui vont consacrer l’Hyproc comme actionnaire largement majoritaire et donc propriétaire du club et l’installation de l’instance dirigeante.
La venue demanière officielle de la société nationale tant attendue a été accueillie avec beaucoup de joie et un ouf de soulagement par des supporters jusque-là impatients.