Un massacre écologique a récemment secoué la forêt de Mostaganem, où une découverte choquante a bouleversé les forestiers et défenseurs de l’environnement. Suite à des informations reçues, une équipe de forestiers a trouvé, dans un coin isolé, des genévriers centenaires, symboles vivants du patrimoine naturel local, abattus sans pitié.
Les troncs brisés gisent désormais sur le sol, témoins d’une violence extrême, perpétrée à l’aide de tronçonneuses. Ces arbres, victimes d’un trafic illégal impitoyable, étaient soigneusement stockés sous une bâche, prêts à être transportés pour alimenter un marché florissant.
Ces genévriers sont recherchés pour leurs propriétés médicinales et cosmétiques, et prisés dans l’artisanat ainsi que la fabrication de meubles. Mais au-delà de leur valeur économique, ce sont des symboles de la richesse naturelle du pays aujourd’hui menacée. Leur disparition suscite une inquiétude grandissante.
Une enquête a été ouverte, mais l’indignation reste vive face à ce massacre écologique. Il est plus que jamais urgent de protéger ce patrimoine irremplaçable. Le genévrier (nom scientifique Juniperus), également appelé «Poivre du pauvre», est un genre de conifères de la famille des Cupressaceae. Il comporte un grand nombre d’espèces, des variétés «rigides» aux aiguilles piquantes et des variétés «souples» au feuillage en écailles.
D’origine américaine, asiatique, africaine et européenne, cet arbre atteint couramment 4 à 15m de haut dans la nature, et même 25 à 30 m pour certaines espèces. Il supporte les sols pauvres, éventuellement très calcaires (il est souvent associé aux coteaux calcaires), sablonneux et secs, jusqu’à 4500m d’altitude. Certaines espèces de genévrier peuvent vivre plus de 1000 ans. Lakhdar Hagani
Des grillades dans la convivialité pour fêter l’Aïd
A Mostaganem et dans d’autres localités de la wilaya, l’Aïd El Fitr ne se limite pas aux prières et aux échanges de vœux, il se prolonge par une tradition savoureuse et incontournable : les grillades ! Dès les premières heures de la fête, les rues s’emplissent des parfums alléchants de viande grillée, attirant familles et amis vers ces festins improvisés. Les restaurateurs, vendeurs de grillades et bouchers, installent leurs étals sur les trottoirs, offrant brochettes et morceaux de viande cuits à la braise. Pendant ce temps, de nombreuses familles perpétuent la tradition en organisant leurs propres barbecues, souvent en pleine nature ou au bord de la mer. Plus qu’une coutume, les grillades de l’Aïd dans la wilaya de Mostaganem sont un héritage précieux, transmis de génération en génération. Elles symbolisent l’unité, l’amour et la joie, en bref, des moments inoubliables. L. H