Les marchés de proximité, dits «marché de la Rahma», qui sont au nombre de 26 dans la capitale, soit deux marchés par communes, sont littéralement pris d’assaut par les citoyens.
Ces derniers sont attirés principalement par les prix abordables pratiqués dans ces espaces commerciaux de circonstance. Le constat général relevé dans certains de ces espaces commerciaux fait état de la baisse des prix des articles tels que les ustensiles de cuisine, les détergents, les produits laitiers, les viandes blanches et les œufs.
En ce qui concerne les fruits et légumes, les prix pratiqués sont, pour certains produits, plus élevés que dans les marchés réguliers. En dépit de ce constat et d’après les responsables du commerce de la wilaya d’Alger, l’affluence dans ces marchés devrait atteindre son niveau le plus élevé partir de la deuxième quinzaine du mois sacré. Les ménages, de plus en plus désireux de faire leurs courses à des prix abordables, n’hésitent pas à faire le déplacement dans ces structures commerciales, réparties, cette année, en deux dans chaque circonscription administrative.
De l’avis de plusieurs citoyens, les prix de certains articles vendus dans ces marchés sont abordables comparativement avec les prix pratiqués ailleurs. «Il y a une différence d’au moins 50 DA par article. Cela mérite le déplacement», confie un citoyen rencontré au marché qui se trouve à proximité du siège de l’UGTA, dans la commune de Sidi M’hamed. Chaque jour, dès les premières heures du matin, le marché connaît une affluence qui augmente crescendo au fil de la journée. «C’est la deuxième fois en une semaine que je viens dans ce marché. Les prix sont plus au moins abordables. Néanmoins, certains produits sont proposés au même prix qu’ailleurs, si ce n’est plus», déplore une mère de famille.
Ce marché propose également la vente d’ustensiles de cuisine, de détergents et de produits de nettoyage, des boissons et des produits laitiers. Du côté des légumes, c’est la grande déception. En effet, les prix proposés au niveau de ces marchés dits de la «Rahma» sont plus élevés que ceux affichés au niveau des autres marchés. La pomme de terre est proposée à 70 DA le kilo, contre 65 DA au niveau des marchés. La tomate est affichée ŕà 150 DA le kilo, contre 140 au niveau des autres marchés, les courgettes ŕ 150 DA, le citron à plus de 360 DA. Selon une mère de famille rencontrée au niveau de ce marché de la Rahma, «il y a des produits intéressants à très bon prix. Il y a une différence de 30 ŕà 50 DA sur certains produits, mais la gamme proposée reste très en deçàŕ des attentes.
Quant aux fruits et légumes, ils sont proposés ŕ à des prix exorbitants. Dans certains cas, ils dépassent de loin les prix pratiqués dans les marchés réguliers», soutient un citoyen. Le but de ces marchés ouverts à l’occasion du mois sacré du Ramadhan est de baisser les prix pour en faire bénéficier le plus grand nombre de familles nécessiteuses. Il s’avère que dans certains cas, ce but n’est guère atteint, car les prix affichés dans ces structures de circonstance sont parfois plus élevés qu’ailleurs.