Dupuis au moins deux millénaires, l’Europe a été le théâtre de violences, de pogrom et d’expulsions visant les juifs, accusés d’être à l’origine de tous les maux de la société.
Ce racisme anti-juif, qui a eu pour épilogue au XXe siècle, les camps de concentrations nazis où des centaines de milliers de juifs furent exterminés, avec le silence complice des personnels politiques occidentaux mais aussi de leurs élites «intellectuelles», ne fut pas pour autant la cause de la création de l’Etat d’Israël.
L’Angleterre avait en effet programmé, dès la conférence impériale tenue à Londres en 1907, la création d’un foyer juif en Palestine pour casser le nationalisme arabe. En favorisant l’installation des juifs ashkénazes venus d’Europe de l’Est au détriment des Palestiniens, le but était non seulement de placer une tête de pont de l’Occident en terre d’Islam, mais aussi de créer un état de tension permanent dans cette région en poussant ces deux religions à se faire une guerre sans fin.
Une stratégie machiavélique
Pour comprendre ce plan machiavélique qui a consisté à réorienter la haine du judaïsme et du juif sur l’Islam et le musulman, considéré comme un concurrent redoutable, il faut remonter à la création du concept de «l’Alliance judéo-chrétienne», arrêté au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’objectif consistait, pour les Anglo-Américains, à amener l’Europe chrétienne à soutenir de manière inconditionnelle la création puis la pérennité de l’Etat d’Israël.
Pour ce faire, le Vatican a été poussé à renier, sous la pression, ses enseignements religieux fondateurs, basés sur le récit de la passion, tel que transmis par les pères de l’Église, qui fait porter aux juifs la responsabilité du déicide de Jésus-Christ. Le but caché de cette manœuvre pernicieuse, initiée par les USA et la Grande Bretagne, utilisant comme levier les sionistes du Congrès juif mondial et le B’naï B’rith, plus ancienne organisation juive internationale, créée en 1843 à New York, était de faire en sorte que la croyance religieuse, telle qu’enseignée par les Evangiles, ne devienne pas, au sein du monde occidental, un obstacle au soutien à l’Etat d’Israël.
Pour effacer les divergences irrémédiables existant entre juifs et chrétiens, des intellectuels et les médias de France et de Navarre, ont été chargés de marteler sur les plateaux télévisuels et radiophoniques, ce nouveau concept de «l’Alliance judéo-chrétienne» pour remplacer celui de la «civilisation gréco-romaine».
Il s’agissait en fait de réaliser et réussir la greffe de l’entité sioniste, tête de pont de l’Occident, dans le corps malade de l’Orient. La première offensive fut menée, en 1947, par le professeur d’histoire Jules Isaac qui prépara un mémoire en 18 points intitulé «Redressement de l’enseignement chrétien concernant Israël» présenté à la conférence internationale de Seelisberg, en Suisse. Cette réunion, à laquelle participèrent plusieurs hommes d’Eglise et 28 personnalités juives, adopta en session plénière, les 10 points de Seelisberg recommandant aux Eglises de prendre des mesures pour «purifier l’enseignement religieux à l’égard des juifs». Cette opération permit, à Edmond Fleg et Jules Issac, de mettre sur pied la première fondation de «l’amitié judéo-chrétienne».
2 En 1949, grâce aux relais de la CIA et de l’Intelligence service en Europe, des relations furent tissées avec des membres du clergé, pour que Jules Isaac obtienne une audience privée auprès du pape Pie XII et lui soumettre ces dix points. Pie XII, qui n’était pas dupe, déclara peu après, avoir été témoin d’un prodige en voyant le «soleil se déplacer dans le ciel» en 1950. Soumis à une pression constante pour obtenir ce renoncement, il affirma en 1955, avoir vu apparaître le Christ… C’était un message qu’il transmit à ceux qui cherchaient à l’influencer pour leur faire comprendre qu’il était en relation avec l’Etre suprême et qu’il ne pouvait remettre en cause des vérités éternelles transmises par les pères de l’Eglise, fondateurs et figures-clés de la pensée chrétienne.
Les assauts de l’élite juive contre «la forteresse chrétienne»
Son refus de se laisser manipuler permet de comprendre les raisons de la campagne médiatique orchestrée contre sa personne par les sionistes et leurs relais médiatiques jusqu’à ce jour... Il fallut attendre l’arrivée de Jean XXIII, pape de transition qui se qualifiait lui-même de «fainéant», pour que soit repris l’assaut de la «forteresse décrépite de l’obscurantisme chrétien».
Le 19 novembre 1963, le journal Le Monde se faisait l’écho de cette manœuvre d’encerclement : «L’organisation internationale juive B’nai B’rith a exprimé le désir d’établir des relations plus étroites avec l’Rglise catholique. Elle vient de soumettre au Concile un projet de déclaration affirmant la responsabilité de toute l’humanité dans la mort du Christ». Dans son ouvrage Jésus et Israël, Jules Isaac, considère que la source permanente de l’antisémitisme se trouve dans les enseignements de la religion chrétienne et dans l’interprétation tendancieuse traditionnelle des Écritures.
Partant de ce constat, il s’est donné l’objectif, de faire admettre, que depuis 2000 ans l’Eglise s’était trompée et qu’elle devait faire amende honorable pour reconsidérer son attitude envers les juifs. Se drapant d’un habit d’historien, il relève que «aucune arme ne s’est montrée plus efficace contre le judaïsme et ses fidèles que l’enseignement du mépris, forgé principalement par les pères de l’Eglise au IVe siècle, et dans celui-ci nulle thèse n’a été plus dommageable que celle du peuple déicide».
C’est donc sur cette base que Jules Isaac demanda au Vatican de condamner et supprimer toute discrimination raciale, religieuse ou nationale à l’égard des juifs ; de déclarer que «les juifs ne sont en aucune manière responsables de la mort du Christ pour laquelle l’humanité entière est à blâmer ; supprimer les passages des Évangélistes relativement à la partie cruciale de la passion ; modifier ou supprimer les prières liturgiques concernant les juifs, en particulier la prière du vendredi saint», dont voici la teneur : «Prions aussi pour les juifs perfides afin que Dieu Notre Seigneur enlève le voile qui couvre leurs cœurs et qu’eux aussi reconnaissent Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Dieu Tout-Puissant et éternel qui n’exclut pas même la perfidie juive de ta miséricorde, exauce nos prières que nous t’adressons pour l’aveuglement de ce peuple, afin qu’ayant reconnu la lumière de ta vérité qui est le Christ, ils sortent de leurs ténèbres».
Ce rappel historique s’impose, et pour cause. Il permet de comprendre pourquoi les Arabes chrétiens ont été sacrifiés sur l’autel de l’alliance judéo-chrétienne. Pour les Anglo-Américains, il s’agit de renforcer l’Etat d’Israël, tête de pont de l’Occident, au sein des pays arabes, par la création de groupes terroristes dit islamiques qu’ils utilisent et manipulent aux quatre coins de la planète pour faire en sorte que les musulmans deviennent le nouvel ennemi mondial.
Cette stratégie machiavélique a permis aux Anglo-Américains de manipuler les opinions en faisant croire que le terrorisme est intrinsèquement lié à l’Islam alors qu’ils sont les commanditaires de la quasi-totalité des attentats ciblés survenus en Europe et dans certains pays d’Afrique et d’Asie. Il fallait un traitement de choc pour obtenir l’inversion de la haine séculaire du juif contre l’Islam, les musulmans et accessoirement les émigrés et par effet collatéral, ceux qui étaient contraints d’émigrer en Europe ou en Amérique. C’est dans ce contexte, et pour ces raisons occultes qu’a été imposée, par les Anglo-Américains, la politique d’ouverture des frontières prônée par l’Union européenne, qui est sous leur coupe, pour favoriser l’accueil des flux migratoires sous prétexte humanitaire.
En fait, l’objectif visé est atteint, outre les avantages économiques que ce flux migratoire confère au grand capital, est de faire des musulmans et des émigrés le nouveau bouc émissaire à la place du juif. C’est la France qui fut choisie pour mettre en application ce plan machiavélique, en raison non seulement de l’importance des communautés juives et musulmanes, mais aussi de la main mise de la quasi totalité des médias par une poignée de milliardaires tous acquis à la cause américano-sioniste. Parmi eux, deux oligarques propriétaires des chaînes d’informations en continu, se distinguent : le plus vicieux étant Vincent Bolloré, patron de la Chaîne C-News et Patrick Drahi pour I.24.
C-News, BFMTV, I24 pour manipuler les masses
La mère de Vincent Bolloré, Monique Follot, est la fille de Nicole Goldschmidt, descendante de la famille juive ashkénaze Goldschmidt. Cette dernière, grand-mère maternelle de V. Bolloré, a été agent du SDECE (actuelle DGSE) en charge, sous couvert de la Croix-Rouge, des relations avec le Mossad, dans les années 50 début 1960. Pratiquant la tactique de la taqiya (camouflage) qu’Eric Moshe Zemmour impute, sans vergogne, aux musulmans, Vincent Bolloré se fait passer pour un Breton catholique traditionaliste comme le fit le cardinal Jean Marie Lustiger. Ce dernier de confession juive s’était converti au christianisme mais a exigé, dans son testament, que soit lue la prière du qadish (prière des morts chez les juifs) lors de son oraison funèbre à Notre Dame de Paris ! retour aux sources et un pied de nez aux chrétiens en quelque sorte...
La stratégie de V. Bolloré est strictement la même car il est, lui aussi, de confession juive par la mère, puisque c’est une condition sine qua non pour être accepté ou considéré comme juif. Sa pratique fervente du catholicisme n’est de ce fait qu’un trompe-l’œil pour camoufler ses objectifs clairement exprimés dans sa chaîne TV par les Zemmour, Goldnadel, Levy et Cie. Ce n’est donc pas étonnant si la gestion de la chaîne CNEWS est laissée à Serge Nedjar, juif d’origine marocaine, et que la majeure partie de ses chroniqueurs soit des sionistes ou d’extrême droite. Bolloré a même tenté de faire élire Zemmour à la présidence de la République, en lui ouvrant quasi quotidiennement l’antenne durant deux années, pour lui permettre de marteler sa détestation de l’Islam et des émigrés par un battage médiatique sans précédent dans l’histoire audio visuelle de France.
L’évocation de la confession de ces propagandistes vise à montrer que leur but non avoué est de provoquer une guerre civile et diriger la haine et le racisme prônées par l’extrême droite française, traditionnellement anti-juive, et leur substituer les boucs émissaires maghrébin musulman et l’émigré. C’est l’une des principales raisons qui explique la poursuite de la propagande anti-algérienne, en faisant monter au créneau deux nouveaux provocateurs naturalisés français, pour allumer le feu de la division entre les peuples frères d’Algérie et du Maroc..
Par Khelifa Mahieddine , Avocat