C’était plus ou moins logique, la FIFA et l’UEFA ont suspendu la Russie des compétitions internationales de football.
Pourquoi pas, même si on pensait que les instances internationales de football avaient bien expliqué que le sport et la politique étaient incompatibles, le football et le jeu devant primer et les conflits rester à l’extérieur du stade. Sauf qu’on se rappelle que lorsque les supporters du club écossais Celtic Glascow avaient brandi des drapeaux palestiniens lors de la confrontation de leur équipe avec un club israélien, la FIFA avait infligé une lourde amende au club sous prétexte que le football est apolitique.
Tout est donc en fonction du cas et des puissances en présence, comme lors d’un dépôt de dossier d’investissement auprès d’une banque d’Etat algérienne, 15 minutes pour un oligarque ou un général, six mois, voire l’éternité pour un simple citoyen. Il aurait fallu suspendre la France et l’Angleterre quand ils ont envahi la Libye et quand la première a enfumé des Algériens ou des Calédoniens, il aurait fallu suspendre les USA et les îles Fidji quand ils ont envahi l’Irak, et même la Russie quand elle est entrée en Afghanistan.
Poutine aura d’ailleurs au moins compris ça, seuls les rapports de force comptent, la légalité internationale n’étant destinée qu’aux enfants, le temps qu’ils grandissent et comprennent que la vie est question de puissance, et ce n’est pas par hasard que le requin peut manger le mérou, jamais le contraire. Au fond, si on devait suspendre tous les pays qui ont eu un conflit, ont envahi ou bombardé un pays, ont joué un rôle dans la destitution de leur gouvernement ou continuent à piller illégalement leurs ressources, ne resterait que la Suisse.
Et l’Algérie, qui n’a jamais agressé personne en dehors de ses propres citoyens. C’est le rêve de Belmadi après son aventure africaine catastrophique, une Coupe du monde à deux équipes, avec directement la finale en match d’ouverture, Algérie-Suisse. Peut-être que la guerre c’est bien.