Les activités commerciales paralysées à Béchar

13/07/2023 mis à jour: 00:52
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Les grandes chaleurs qui sévissent en ce mois de juillet paralysent toutes les activités commerciales confondues. La canicule a atteint des pics oscillant entre 48 et 50 °C. 

Toute la région du Sud-Ouest suffoque sous cette vague de chaleur continue, sans répit de jour comme de nuit à telle enseigne que les responsables de la compagnie d’Air Algérie viennent de suspendre les vols aériens dans la journée en direction de la wilaya d’Adrar qui sont autorisés uniquement dans la nuit. S’agissant de la wilaya de Béchar, les gens n’effectuent leurs emplettes indispensables aux marchés locaux que tôt dans la matinée. Avant 12 h, les rues et les lieux à fortes concentrations humaines se vident laissant place à un soleil brûlant régnant en maître absolu. 

Les gens ruissellent de sueur et ne trouvent grâce et soulagement que sous la fraîcheur des appareils climatiques qui ronronnent sans discontinuité toute la journée et la nuit. Il est même impossible  de prendre une douche sans laisser l’eau se reposer dans une bassine pendant au moins une heure car l’eau est très chaude. L’unique soulagement  de la population ces dernières années reste l’absence de délestage électrique et ce, grâce, dit-on, aux lourds investissements consentis par l’entreprise Sonelgaz. 

Mais devant ces grandes chaleurs inhabituelles, les gens prennent progressivement conscience du phénomène du réchauffement de la planète, thème d’actualité débattu par les puissances de ce monde. Ici, peu d’infrastructures en matière de loisirs et distraction ont été réalisées au profit des familles cloîtrées chez elles et confinées à longueur des journées dans des tâches domestiques harassantes en cette période de grande canicule. Un centre de loisirs à la sortie de ville inauguré il y a cinq ans reste toujours dépourvu d’équipements adéquats pour enfants. 

L’ancien jardin public communal dévasté par les intempéries de 2008 est toujours à l’abandon ainsi qu’un périmètre de 2ha de détente pour familles  appelé «Wiâam El madani», situé sur la route Béchar-Djédid, se trouve aussi dans un état de totale dégradation depuis plus dix ans. Les jeunes sont aussi confrontés au même dilemme car les deux ou trois piscines existantes (une piscine semi-olympique vient récemment d’ouvrir ses portes) sont prises d’assaut face au nombre sans cesse croissant de jeunes.    

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