L’Algérie et la Tunisie ont enclenché, depuis 2021, une nouvelle étape de coopération et partenariat.
L’Algérie et la Tunisie réaffirment leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales. Cet engagement est réitéré à l’occasion de la visite, hier à Alger, du ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.
C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de la diplomatie tunisienne qui a été reçu en audience par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. «Cette rencontre a été une occasion pour le président de la République d’exprimer la volonté de l’Algérie et des autorités tunisiennes de renforcer les relations entre nos deux pays dans divers domaines», explique Mohamed Ali Nafti, dans une déclaration à la presse à l’issue de cette audience.
Selon lui, le président Abdelmadjid Tebboune «a souligné, par la même occasion, la nécessité de mettre en place un plan d’action efficace et ambitieux visant à renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines prioritaires pour les deux pays, en vue de réaliser nos ambitions communes, le développement, la solidarité et la sécurité pour nos deux peuples».
«Approche différente»
Par la même occasion, le ministre tunisien insiste, selon sa déclaration, sur «la profondeur des relations fraternelles et historiques entre la Tunisie et l’Algérie ainsi que la volonté des autorités tunisienne de les renforcer». Avant de se rendre au siège de la présidence de la République, Mohamed Ali Nafti a été reçu également par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Les discussions entre les deux hommes ont porté sur les voies et moyens à même de consolider la coopération et le partenariat solidaire dans des secteurs vitaux prioritaires pour les deux parties, notamment l’énergie, la sécurité alimentaire et hydrique, le transport, le commerce et la migration irrégulière.
Pour rappel, l’Algérie et la Tunisie ont enclenché, depuis 2021, une nouvelle étape de coopération et partenariat. Les présidents Tebboune et Kaïs Saïed avaient convenu de la nécessité «d’adopter une approche différente des cadres classiques de coopération, pour asseoir de nouvelles bases de coopération entre les deux pays, avec davantage de complémentarité stratégique et de développement solidaire et intégré».
Les deux pays ont également signé un nombre important d’accords visant à élargir et à consolider les domaines de coopération et de partenariat au bénéfice des deux pays. Ces accords concernaient plusieurs secteurs, dont ceux de la Justice, de l’Environnement, de l’Energie, de la Pêche, des Start-up, de l’Industrie pharmaceutique et le développement des zones frontalières. Sur le plan politique, l’Algérie, la Tunisie et la Libye ont mis en place un nouveau cadre tripartite de concertation, dont la prochaine réunion est prévue à Tripoli dans les semaines à venir.
Le ministre de l’Intérieur entame une visite officielle en Italie
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, entame une visite officielle en Italie, accompagné du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ali Badaoui, à l’invitation du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a indiqué hier un communiqué du ministère.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de «la dynamique qui caractérise les relations bilatérales entre les deux pays amis, conformément à la volonté politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de son homologue italien, Sergio Mattarella», précise le communiqué. Cette visite permettra de «consolider les relations de coopération bilatérale dans les domaines liés au secteur de l’intérieur et des collectivités locales», selon la même source.
Mme Mansouri reçoit l’envoyé spécial
pour le Sahel au MAE norvégienLa secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Bakhta Selma Mansouri, a reçu, hier à Alger, l’envoyé spécial pour la région du Sahel au ministère norvégien des Affaires étrangères, Knut Langeland, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Lors de cette rencontre ayant porté sur les moyens de renforcer la coopération conjointe à l’effet de soutenir les efforts de stabilité et de développement dans la région du Sahel, «les deux parties ont évoqué les défis sécuritaires, le changement climatique, les questions humanitaires auxquelles la région est confrontée ainsi que le développement durable», a précisé le communiqué. L’importance de renforcer la coordination internationale pour soutenir les pays du Sahel face à ces défis multidimensionnels a également été soulignée, conclut le communiqué.