Le procès en appel de Fethi Gheras, coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS) algérien, est programmé pour le 1er mars.
L’homme politique avait été condamné à une peine de deux ans de réclusion, assortie d’une amende de 200 000 DA, le 9 janvier dernier, par le tribunal de Bainem (Bab El Oued). Il est poursuivi pour «diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale», «outrage à corps constitué» et «diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public».
Le 9 janvier dernier, il a été acquitté pour les accusations d’«incitation à la haine» et « atteinte à la personne du président de la République». Lors du procès qui s’est déroulé le 26 décembre 2021 après plusieurs reports, le procureur avait requis trois ans de prison ferme, assortis d’une amende de 100 000 DA.
La condamnation d’un responsable de parti politique agréé a été perçue comme un nouveau pas dans ce qui est considéré comme une «répression» du pouvoir contre les voix dissonantes. Fethi Ghares a été arrêté à son domicile le 30 juin 2021. Le juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued l’a placé, le lendemain, sous mandat de dépôt.