Le Conseil de la nation : Ferme condamnation des propos de Macron sur l’Algérie

09/01/2025 mis à jour: 10:22
376

Le bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, a vivement dénoncé les déclarations du président français, Emmanuel Macron, concernant l’Algérie, les qualifiant de «crime politique» et d’«acte hostile». Dans un communiqué publié hier, la Chambre haute du Parlement algérien a critiqué ces propos, estimant qu’ils visent à détourner l’attention des tensions internes en France.

Le Conseil de la nation considère que les déclarations de M. Macron relèvent d’un «dérapage grave et imprudent» et les a décrites comme «une atteinte flagrante aux principes fondamentaux des relations internationales». Selon le bureau, ces propos violent le respect de la souveraineté des Etats et constituent une provocation politique qui a suscité une forte indignation parmi le peuple algérien.

Le communiqué pointe également du doigt «certains milieux français et leurs relais médiatiques», accusés de fomenter des provocations dans les relations algéro-françaises, alimentant ce que le bureau décrit comme «une hystérie anti-algérienne». Dans une condamnation sans équivoque, le Conseil de la nation estime que cette déclaration s’inscrit dans une série d’actes hostiles, orchestrés par la France, pour camoufler ses propres crises internes.

Il accuse Paris de manipuler l’opinion publique en s’appuyant sur des postures populistes et des discours extrémistes, au détriment d’un dialogue respectueux et équilibré. Le bureau a également mis en lumière «une faillite du discours officiel français», dénonçant un effondrement des institutions républicaines et une crise des élites politiques en France.

Ces propos traduisent, selon le Conseil, un recours de plus en plus marqué à des «intrus» et des «parasites», motivés par des intérêts personnels au détriment des valeurs traditionnelles de la politique. Face à ces attaques, le Conseil de la nation a réaffirmé la position de l’Algérie, qualifiée de «nouvelle et victorieuse». Sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie, selon le communiqué, s’appuie sur des politiques qui renforcent son indépendance politique et économique, tout en restant fidèle aux idéaux de la Révolution de Novembre.

Le Conseil a également souligné que l’Algérie rejette toute ingérence étrangère sous couvert de défense des droits de l’homme. «L’Algérie demeure ferme et déterminée à protéger sa souveraineté et à répondre avec force à toute tentative de déstabilisation», conclut le communiqué, rappelant que «le peuple algérien est prêt à défendre sa dignité et son indépendance face à toute provocation extérieure». 

Copyright 2025 . All Rights Reserved.