L’Algérie a pris part au Sommet international de l’énergie du Nigeria (NIES 2025) en vue de mettre en l’avant l’importance du renforcement de la coopération énergétique africaine et l’engagement de l’Algérie à développer des projets communs d’infrastructures, notamment le projet de gazoduc transsaharien (TSGP), qui permettra l’intégration des ressources gazières de l’Afrique dans le marché mondial et renforcera la sécurité énergétique du continent.
«Le Sommet, organisé à Abuja du 24 au 27 février 2025, est une plateforme de premier plan pour discuter de l'avenir de l'énergie en Afrique et pour renforcer la coopération régionale et internationale», indique un communiqué du ministère de l’Energie, qui précise que le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables y a été représenté par le chef de cabinet du ministère, Mohamed Nassim Hilal, accompagné du directeur général des hydrocarbures et de cadres de Sonatrach.
A cette occasion, «les efforts de l’Algérie pour étendre les réseaux électriques transfrontaliers et signer des accords bilatéraux avec plusieurs pays africains, tels que le Mozambique, la Tanzanie, le Kenya, la République du Congo, l’Ethiopie, le Zimbabwe et l’Ouganda, dans les domaines du carburant, de l’électricité et des énergies renouvelables ont également été discutés».
L’Algérie a, en outre, mis en relief «sa vision stratégique de renforcement de la coopération énergétique africaine, et sa conviction que le partenariat entre les pays africains est la clé pour parvenir à la sécurité énergétique et au développement durable sur le continent», indique la même source.
Lors de sa participation à la session ministérielle, «le représentant du ministre d’Etat a passé en revue l’expérience réussie de l’Algérie en matière d’attraction des investissements étrangers dans le secteur pétrolier et gazier, notant que le succès de l’Algérie est dû à des réformes législatives permanentes, telles que la loi sur les hydrocarbures de 2019, qui a fourni un cadre d’investissement plus attractif en améliorant le système fiscal, en simplifiant les procédures administratives et en offrant des incitations encourageantes.
Il a également souligné l’importance de Sonatrach en tant qu’institution nationale forte, qui contribue à atténuer les risques pour les investisseurs étrangers, à faciliter le transfert de connaissances et à renforcer les partenariats mutuellement bénéfiques», précise le communiqué.
Par ailleurs, le représentant de l’Algérie a mis en avant le rôle actif de notre pays au sein des organisations énergétiques africaines et internationales, telles que l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO) et le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), où l’Algérie œuvre, à travers ces cadres, à renforcer la coopération conjointe et élaborer des stratégies coordonnées dans le but de renforcer l’utilisation des ressources énergétiques africaines.