La voie de l’intransigeance

12/01/2025 mis à jour: 02:30
2018

Après avoir subi un cuisant échec dans sa première tentative de déstabilisation de l’Algérie, la France remet ça en utilisant le même procédé. 

Boualem Sansal, qui, dans ses élucubrations, a cédé une bonne partie de notre territoire au voisin de l’Ouest, a été envoyé en éclaireur pour sonder la détermination de l’Etat algérien à défendre ses frontières. L’occasion a été propice pour tout le peuple de signifier son attachement indéfectible à l’étendue de la souveraineté nationale sur l’infime pan de son vaste territoire. 

A travers ses institutions officielles et ses partis politiques, le citoyen a ainsi donc apporté une réponse cinglante aux visées d’une certaine France encore nostalgique. Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance de son pays, croit «sauver sa peau» en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n’a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d’un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu’un Boualem en cache un autre. Après Sansal, l’écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l’influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays. 

Dans sa vaine et énième tentative, l’actuel ministre de l’Intérieur, fort connu par l’empathie qu’il voue à l’immigration, a ignoré toutes les lois démocratiques en se substituant aux instances judiciaires et exécutives de son propre pays. Il est à préciser que dans le cas de l’influenceur, la justice française n’a pas encore examiné l’affaire, puisque celle-ci est programmée au 24 janvier courant. Bruno Retailleau, en espérant incarner, tout seul, la ligne dure de la politique contre les étrangers, s’entremêle dans les missions et les prérogatives de son propre gouvernement.

 Dans pareilles circonstances, la réponse d’Alger ne s’est pas faite attendre, loin s’en faut. L’expulsé a été reconduit dans le même avion qui l’a ramené. La réaction de notre pays n’a pas manqué de «stupéfier» aussi bien le ministre de l’Intérieur que celui des Affaires étrangères. 

Ce dernier, lors de son intervention télévisée en début de soirée d’hier, s’est invité chez nous pour, dit-il, discuter des dossiers de l’heure. Il n’écarte pas, en guise de représailles, de recourir aux sempiternels leviers d’octroi de visas, d’aide au développement …  

Une telle vision unilatérale des relations entre les deux pays n’aura aucun avenir avantageux. Il est impératif de tout revoir d’égal à égal. C’est le seul compromis 
possible.              

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