La vieille citadelle : Les associations dénoncent la marginalisation

26/02/2022 mis à jour: 04:14
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Des représentants d’associations pour la sauvegarde de La Casbah et la promotion du patrimoine culturel de la cité se disent «écartés» des opérations restauration et de sauvegarde de ce site historique habité, patrimoine mondial de l’humanité, prises en charge par le ministère de la Culture et la Wilaya d’Alger. 

Athmane Bouras, membre de la Fondation Casbah, association pour la sauvegarde de cette ville, active depuis 30 ans, pointe du doigt le «manque de volonté» des pouvoirs publics. Il déplore la «rupture» des voies de dialogue depuis des années avec les autorités locales. Il regrette également la lenteur dans l’opération réhabilitation des maisons effondrées. Pour sa part, la présidente Nabila Fekhardji de l’association «Fen wa Assala» (art et authenticité), se plaint d’obstacles entravant son adhésion dans la sauvegarde du patrimoine bâti de La Casbah. 

La responsable relève même «une absence totale de coordination entre les associations et une rupture avec les pouvoirs publics. Pour optimiser l’implication des associations, Mme Fekhardji préconise d’établir un «cahier des charges» qui impliquera dans leur composante certains profils et professions comme les architectes, historiens et archéologues, a-t-elle suggéré. Depuis l’adoption du Plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger en 2012, plusieurs associations s’activaient dans le cadre d’une dynamique de sauvegarde et de mise en valeur. Aujourd’hui, nombre de ces organisations ont disparu. 

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