La Bourse Algérienne de Sous-traitance et de Partenariat : Fabricants automobiles et sous-traitants dans le strating-block

12/12/2024 mis à jour: 19:15
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Photo : D. R.

La Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP) se penche sur le dossier automobile. Elle a dévoilé cette semaine des projets prometteurs dans le domaine de la fabrication de voitures. Parmi les dossiers les plus saillants, il y a la reprise annoncée de l’usine Renault Algérie de Oued Tlélat (Oran).

La BASTP aborde également le projet ambitieux du chinois Geely implanté à Bordj Bou Arréridj dans la perspective de la mise en place d’une production locale, sans oublier que l’implication du manufacturier Motorex spécialisé dans la fabrication des camions.

Pour la BASTP la liste n’est pas exhaustive puisque d’autres marques, spécialisées dans les deux-roues, les véhicules utilitaires, les tracteurs agricoles et, sont concernés dans le programme de l’industrialisation qui prendra effet en 2025. Dans ce sillage, Kamel Agsous, président de la Bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat, a plaidé pour l’élaboration d’une étude approfondie afin d’évaluer les besoins du marché et les capacités de production locales.

Cette  démarche élaborée devrait, selon le responsable,  est axée sur cinq piliers : en premier lieu, identifier les produits à fabriquer localement, notamment la nature et le type de véhicules à fabriquer localement et pour quel budget. Ensuite, établir un fichier de recensement pour les unités de production ayant déjà été mises en place et fin prêtes pour le montage automobile.

Autre point important, définir un budget pour les importations des pièces de détachées et connaître la demande du marché. Selon Kamel Agsous, il faut aussi l’intégration de la sous-traitance performante exigée par les fabricants et les standards internationaux. Enfin, évaluer la demande du marché en termes de potentiel de vente. Selon le même interlocuteur, environs  200 sous-traitants sont prêts à travailler dans le secteur automobile dont une centaine peut démarrer incessamment.

Le président de la BASTP n’a pas manqué de mentionner que la production annuelle doit dépasser 300 000 véhicules pour assurer la rentabilité des projets et créer de l’emploi. La BASTP a également mis en avant la nécessité de fluidifier l’action de l’importation de véhicules parallèlement à la production locale, afin de satisfaire la demande nationale.

Agsous a par ailleurs appelé à désamorcer le blocage concernant les quotas d’importation de véhicules pour 2024 et consolider la confiance avec les partenaires et les opérateurs étrangers, et ce, afin d’attirer davantage de capitaux dans le secteur automobile nationale.

«Les pouvoirs publics ont mis en place des cahiers des charges pour contraindre les constructeurs à aller vers une assistance aux PME de sous-traitance pour augmenter le taux d’intégration : 10% la première année, jusqu’à 30% à la cinquième année. Il faut concrétiser cette démarche afin de mettre en place tout un écosystème solide dans le domaine de l’industrie automobile en Algérie», conclut M. Agsous.

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