Journée mondiale de la broncho-pneumopathie chronique obstructive : Tenue d’une journée de prévention contre la maladie

27/11/2023 mis à jour: 04:19
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Photo : D. R.

C’est dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), célébrée le 21 novembre de chaque année, qu’une journée de sensibilisation et d’information a été conjointement organisée mercredi, par l’Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires et en collaboration (l’A.ASMA.RESP) avec le CHU Mustapha, et ce, au niveau de la place du 1er Mai, à Alger.

«Nous avons décidé de tenir cet événement aujourd’hui en célébration de la journée mondiale de la BPCO», affirme  Rachid Saâdaoui, président de l’A.ASMA.RESP. Selon lui, il est important de mettre la lumière sur cette maladie. La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire courante qui réduit le flux d’air et cause des problèmes respiratoires. Elle est caractérisée par une obstruction des bronches et une destruction du tissu pulmonaire aussi appelé emphysème. Et selon les études, le tabagisme est en cause dans plus de trois cas sur quatre, bien avant la cause héréditaire.

En ce qui concerne les premiers symptômes, ils sont caractérisés par une toux grasse quotidienne qui précède de quelques années l’essoufflement à l’effort. Ces signes vont évidemment en s’aggravant tant que le tabagisme persiste. «Malheureusement, nous n’avons pas de statistiques officielles. Mais selon les données avancées par les médecins, on parle d’une prévalence de 4% de la population», assure Rachid Saâdaoui. A cet effet, il explique : «Le problème réside dans le fait que beaucoup de personnes fument mais ne sont pas dépistées. Il est donc difficile d’établir des chiffres exacts».

C’est pourquoi, des tests de dépistage ont été effectués lors de la journée. «Les malades dépistés seront d’ailleurs pris en charge par le service des maladies respiratoires du CHU Mustapha», affirme M. Saâdaoui. A travers cette journée, le président de l’Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires appelle les autorités compétentes à se pencher davantage sur cette maladie : «Nous souhaitons une meilleure prise en charge de la maladie.

Il plaide d’ailleurs pour la prise en charge par la CNAS de cette maladie. «L’oxygénothérapie, un protocole qui consiste à délivrer de l’oxygène de manière artificielle aux malades, n’est pas prise en charge et cela pose un réel problème. J’espère donc vivement que l’oxygénothérapie soit prise en charge», a-t-il appelé.

A noter qu’une journée d’information, sous le thème «Respirer, c’est la vie agir plus tôt», a été organisé mardi dernier par la Société algérienne de pneumo-phtisiologie et l’Association algérienne de solidarité aux malades respiratoires au niveau de l’Ecole supérieure de Sécurité sociale (ESSS) de Ben Aknoun.

 

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