Institut Cervantès d’Oran : Cycle de cinéma ibéro-espagnol au programme à partir d’aujourd’hui

18/05/2023 mis à jour: 00:54
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Un cycle de cinéma ibéro-américain est au programme du 18 au 29 mai à l’Institut Cervantès d’Oran.

Les projections étant sous-titrées en français, c’est là une occasion de découvrir les cinémas de cet espace comprenant l’Espagne et le Portugal mais aussi plusieurs autres pays d’Amérique du Sud. C’est le long métrage vénézuélien «l’Etincelle intérieure (Un Destello Iterior)» de Luis et Andrés Rodríguez qui ouvre la manifestation. 

C’est l’histoire d’une jeune mère atteinte d’une maladie grave qui se retrouve à la croisée des chemins entre son combat pour la vie et les sollicitations de sa fille, et qui doit prendre des décisions pour s’en sortir. Programmé pour le surlendemain 20 mai, «Soldado Milhoes» est un film du Portugais Jorge Paixão da Costa qui revient sur le premier conflit mondial en mettant en avant le rôle joué par l’armée portugaise au printemps 2018 lors d’une bataille décisive. Dans «la Pena maxima», au programme le 21 mai, le cinéaste péruvien Michel Gomez place son intrigue en pleine Coupe du monde de football de 1978 organisée par l’Argentine. Un thriller politique inspiré du roman éponyme de Santiago Roncagliolo et sorti en 2014. 

Pour représenter le Mexique, les organisateurs ont opté pour la cinéaste Alejandra Marquez Abella et son film «la Bonne réputation (las ninas bien)». Cette œuvre, au programme le 22 mai, relate le désenchantement d’une bourgeoise déconnectée de la réalité face aux conséquences de la crise économique des années 1980 menaçant son train de vie. 

Le prétexte économique se retrouve également dans le film de l’Espagnol Félix Viscarret  intitulé «No mires a los ojos» (23 mai) mettant en scène le destin d’un  protagoniste licencié par son entreprise. Cuba participe avec un film de Rebaca Chavez, «Ciudad en rojo» (24 mai) qui revient sur les violences vécues à Santiago de Cuba sous le règne de la dictature de Batista. Plus resserrée est par contre l’intrigue du film argentin «Lluvia» (29 mai) de Paula Hernandez qui se concentre sur deux personnages perdus un jour de pluie dans les rues de Buenos Aires,  la capitale du pays. 

Le 28 mai, c’est un film sur la légende du football Pelé qui est proposé pour représenter le Brésil. «Calzones Rotos» (27 mai) du Chili et «Keyla» de Colombie complètent ce programme. Le premier est signé par Arnaldo Valsecchi et le second par Viviana Gomez Echeverry qui, au-delà de la carte postale, propose un aperçu sur la particularité de l’île de la Providence, son multiculturalisme séculaire et le destin brisé des familles mixtes séparées.  

 

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