Bien qu’elles aient bénéficié de projets de développement à l’échelle locale, visant essentiellement à améliorer le cadre de vie d’une population ayant souffert de disparités en matière d’opérations structurantes, les zones frontalières de la région Est ont souvent été rattrapées par les images des activités de contrebande de divers produits, qui continuent de coller à ses habitants.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Brahim Merad, a insisté hier sur la nécessité de «développer ces régions, vu leur importance dans la mobilité des personnes et les échanges commerciaux, de manière à permettre aux deux pays de s’adapter aux défis du développement».
Le Schéma national de l’aménagement des territoires (Snat) accorde une importance capitale aux zones frontalières, qui ont bénéficié d’une aide de l’Etat dans le cadre du soutien aux zones d’ombre. Il y aura bientôt un nouveau programme de développement économique de ces territoires, annonce Madjid Saâda, directeur général de l’aménagement et de l’attractivité des territoires au ministère de l’Intérieur.