Le président de la Banque fédérale d’Allemagne a estimé hier qu’une première baisse des taux en zone euro est probable en juin mais sans automatisme pour la suite, faisant écho aux propos de la présidente de la BCE, Christine Lagarde.
L’activité du secteur privé a subi en octobre son plus fort recul en trois ans dans la zone euro, signalant un risque de récession au deuxième semestre, selon l’indice PMI Flash publié hier par S&P Global.
L’économie européenne reste plombée par les déboires du secteur industriel, où l’activité continue de chuter bien qu’à un rythme légèrement ralenti : l’indice PMI pour l’industrie manufacturière s’est établi à 43,7 (contre 42,7 en juillet). L’inquiétude persiste sur la consommation et l’investissement des ménages et entreprises freinés par le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et des perspectives moroses.
En juillet, le taux d'inflation annuel de la zone euro a continué de baisser, atteignant 5,3%, comparé à 5,5% en juin et 6,1% en mai, selon Eurostat.
Le taux d’inflation annuel de la zone euro devrait passer à 5,5% en juin, contre 6,1% en mai, selon une estimation rapide publiée cette semaine par l’Institut de la statistique de l’Union européenne (UE), Eurostat.
La croissance du secteur privé dans la zone euro a brutalement ralenti en juin, tombant à un niveau proche de zéro, plombée par les difficultés de l’industrie, selon l’indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.
L'euro reculait légèrement face au dollar vendredi, souffrant plus de prises de bénéfices que du ralentissement de l'inflation en zone euro, les investisseurs attendant par ailleurs les données américaines pour février.
Le taux d’inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en mars, à 7,5% sur un an, selon Eurostat, alors que le conflit en Ukraine a encore accéléré la flambée des prix de l’énergie.