Que serait l’Afrique si ses différents pays arrivaient à concrétiser leur intégration économique et à se fédérer autour de projets économiques concrets ? Jusque-là, les pays africains s’orientaient principalement vers l’étranger et très peu vers leur voisinage immédiat. Entamé timidement dans les années 1960, le vaste et long chantier de l’intégration du continent s’accélère désormais.
L’Algérie est désormais partie prenante de l’initiative de commerce guidé, dans le cadre de la concrétisation de l’accord de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Une adhésion qui permettra aux opérateurs économiques d’effectuer des échanges commerciaux avec leurs partenaires membres également de l’initiative sans subir de contraintes douanières.
La Banque africaine d’import-export a mis en place un plan d’action incluant 40 milliards de dollars de financement pour développer le commerce et l’investissement en Afrique pendant la période 2022-2026.
Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a insisté, mardi depuis Nairobi (capitale du Kenya), sur l’impératif d’accélérer l’activation de la ZLECAf, a indiqué le ministère.