Le personnage «Echaytane», campé par Imad Brahmi, est rendu presque sympathique, mais en tout cas clownesque dans un accoutrement indéfinissable aux allures d’épouvantail ne faisant même pas peur aux enfants.
A la tête de la coopérative théâtrale Ennoudjoum, vous venez de terminer une tournée avec sa dernière pièce Cauchemar qui a été jouée cinq fois entre le 9 et le 22 janvier, d’abord à Oran, ensuite à Mostaganem et Aïn Témouchent. Parlez-nous de votre longue expérience…
Son intitulé Djanat echaytane (Le paradis de Satan) évoque l’ouvrage Ahd Al-shaytan (l’ère du diable) du célèbre écrivain égyptien Tawfik El Hakim qui s’est lui-même inspiré de la légende faustienne d’origine allemande et ses différentes versions, dont celle rendue célèbre par Goethe et dont on retient grosso modo les conséquences qu’il y a à contracter un «pacte avec le diable».