Pour la deuxième année au Soudan, l’esprit de générosité et la chaleur des réunions familiales qui marquent traditionnellement le mois de jeûne musulman du Ramadhan sont éclipsés par la guerre, la faim et les difficultés économiques.
Durant cette attaque, a affirmé HRW, au moins 26 civils ont été tués, dont un enfant, tandis que les biens des habitants ont été pillés et incendiés.
Le camp de Zamzam, le plus grand du Darfour, a été le premier endroit où l'état de famine a été déclaré au Soudan en août 2024.
Le document ne précise pas où ce gouvernement parallèle sera installé, mais affirme qu'il visera à mettre fin à la guerre, à assurer l'accès sans entrave à l'aide humanitaire et à créer une «nouvelle armée nationale, unifiée, professionnelle».
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé le Kenya de «cautionner les atrocités (des FSR) et d'en être complice» en permettant à ces dernières de s'exprimer.
L'armée soudanaise et les FSR ont été accusées d'exactions et de crimes de guerre dans ce conflit, qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé plus de 12 millions de personnes et créé la «plus grande crise humanitaire jamais enregistrée».
L’afflux d’armes au Soudan, ravagé depuis avril 2023 par une guerre qui a déplacé 12 millions de personnes, «doit cesser», a exhorté vendredi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, décrivant une «crise humanitaire sans précédent sur le continent africain, rapporte l’AFP.
La guerre qui sévit depuis avril 2023 au Soudan a entraîné la «pire crise humanitaire au monde», avec des centaines de milliers d’enfants qui souffrent de malnutrition sévère aiguë, a observé hier l’Union africaine (UA), rapporte l’AFP.
Les paramilitaires ont intensifié ces dernières semaines leurs attaques contre la ville et ses environs, bombardant des camps de déplacés et affrontant les milices alliées à l'armée.
L’armée soudanaise a annoncé hier avoir repris le contrôle d’un secteur-clé de la capitale Khartoum, mettant en difficulté ses adversaires, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), rapporte l’AFP.
Cinq personnes ont été tuées hier dans des tirs contre l'une des dernières installations médicales en service à Omdourman, ville voisine de Khartoum, selon l'AFP une source médicale qui a imputé l'attaque aux paramilitaires.
Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah Al-Burhane, a retrouvé hier son quartier général à Khartoum, qu’il a dû abandonner en août 2023 à ses rivaux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), rapporte l’AFP.
Plus de 55 000 déplacés sont rentrés au Sennar, un Etat du sud-est du Soudan, plus d’un mois après la reprise par l’armée du chef-lieu aux paramilitaires, a annoncé hier l’agence des Nations unies pour les migrations, selon l’AFP.
Le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré hier que le conflit au Soudan devient «encore plus dangereux pour les civils», après la mort de plus d’une douzaine de personnes dans des attaques à caractère ethnique contre des groupes minoritaires dans l’Etat central d’Al Jazira, rapporte l’AFP.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé, hier, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) d’avoir causé la mort de 120 civils en deux jours dans l’Etat d’Al Jazira. «La milice Janjawid a commis un nouveau massacre dans la ville d'Al Hilaliya, dans l'Etat d'Al Jazira, faisant jusqu'à présent 120 martyrs, tués par balles, par empoisonnement alimentaire ou en raison du manque de soins médicaux pour des centaines de civils», assiégés, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Près de 5 millions de personnes pourraient plonger dans une «insécurité alimentaire catastrophique» dans les prochains mois au Soudan, après près d'un an de guerre entre généraux rivaux, selon un document de l'ONU vu vendredi par l'AFP.
L’approbation par le Conseil de sécurité de la résolution algérienne sur le Soudan a été saluée par Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, qui qualifie ainsi ce vote «d’étape importante qui ouvrira la voie à un Soudan pacifique et stable».
L’un des six pays voisins du Soudan, l’Ethiopie, a accueilli, depuis avril 2023, plus de 100 000 personnes fuyant les combats, selon l’ONU. Celles-ci s’ajoutent aux quelque 50 000 réfugiés soudanais déjà présents dans le pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé, hier, le soutien de l’Algérie au Soudan pour «surmonter la conjoncture difficile et faire face aux forces du mal qui le ciblent», tout en saluant «les relations séculaires qui unissent les deux pays frères».
Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis huit mois contre l’armée soudanaise, ont établi hier une base dans le quartier de Malakeya, à Wad Madani, une grande ville du centre-est du Soudan où des milliers de personnes ont trouvé refuge, selon l’AFP.