Près de 5 millions de personnes pourraient plonger dans une «insécurité alimentaire catastrophique» dans les prochains mois au Soudan, après près d'un an de guerre entre généraux rivaux, selon un document de l'ONU vu vendredi par l'AFP.
L’approbation par le Conseil de sécurité de la résolution algérienne sur le Soudan a été saluée par Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, qui qualifie ainsi ce vote «d’étape importante qui ouvrira la voie à un Soudan pacifique et stable».
L’un des six pays voisins du Soudan, l’Ethiopie, a accueilli, depuis avril 2023, plus de 100 000 personnes fuyant les combats, selon l’ONU. Celles-ci s’ajoutent aux quelque 50 000 réfugiés soudanais déjà présents dans le pays.
Le président Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé, hier, le soutien de l’Algérie au Soudan pour «surmonter la conjoncture difficile et faire face aux forces du mal qui le ciblent», tout en saluant «les relations séculaires qui unissent les deux pays frères».
Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis huit mois contre l’armée soudanaise, ont établi hier une base dans le quartier de Malakeya, à Wad Madani, une grande ville du centre-est du Soudan où des milliers de personnes ont trouvé refuge, selon l’AFP.
Depuis le début de la guerre, les deux camps rivaux s’accusent mutuellement de bombarder des zones résidentielles et de s’en prendre aux civils. Le 15 avril, le chef de l’armée, le général Al Burhane et son second, le général Hamdane Daglo, patron des FSR, ont retourné leurs armes l’un contre l’autre.
Une série d'attaques dans la région d'Abiyé, territoire disputé entre le Soudan et le Soudan du Sud, a provoqué la mort de 32 personnes, dont des femmes, des enfants et un Casque bleu, selon des responsables locaux.
L’Ethiopie a annoncé hier avoir entamé une deuxième série de négociations avec l’Egypte et le Soudan au sujet du méga-barrage controversé construit par Addis- Abeba sur le Nil, rapporte l’AFP. Projet qui a alimenté des tensions depuis plus d’une décennie entre les trois pays.
Au moins 30 personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées lors de bombardements aériens menés par l'armée dans un quartier au sud de la capitale soudanaise.
L’armée a bombardé hier les paramilitaires à Khartoum, au lendemain de la mort de 20 civils, dont 2 enfants, dans un raid aérien sur un quartier résidentiel, rapportent habitants et militants, rapporte l’AFP.
La guerre, qui ravage le Soudan depuis plus de quatre mois, a gagné deux nouvelles villes fortement peuplées: Al Facher, l’un des chefs-lieux du Darfour, et Al Foula, capitale du Kordofan-Ouest, a rapporté hier l’AFP.
Des combats opposant l’armée aux paramilitaires depuis près de quatre mois au Soudan ont eu lieu hier dans différents quartiers de Khartoum et dans une région du Darfour, ont rapporté des habitants de ce pays pauvre d’Afrique de l’Est.
Des centaines de Soudanais ont fui hier Nyala, au Darfour-Sud, attaquée par les paramilitaires qui affrontent depuis quatre mois l’armée soudanaise, rapporte l’AFP.
L'ONG Save the Children alerte sur les conséquences dramatiques de près de quatre mois de combats entre l'armée et les paramilitaires au Soudan, créant une situation de crise dans ce pays d'Afrique de l'Est.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé, mardi soir, que les combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan ont fait plus de 3,5 millions de déplacés et de réfugiés depuis la mi-avril.
Des représentants de l’armée soudanaise sont retournés à Djeddah, en Arabie Saoudite, pour reprendre les négociations avec les paramilitaires, a indiqué hier une source gouvernementale, au moment où la guerre entre les généraux rivaux entre dans son quatrième mois. «Une délégation des forces armées est retournée à Djeddah pour reprendre les négociations avec les rebelles des Forces de soutien rapide», a déclaré une source gouvernementale sous le couvert de l’anonymat, n’étant pas autorisée à parler aux médias.
L’ONU a prévenu hier que le Soudan est «au bord d’une guerre civile totale potentiellement déstabilisatrice pour toute la région», au lendemain de la mort de dizaines de civils dans un raid de l’armée de l’air sur un quartier résidentiel de la capitale Khartoum, selon l’AFP.
La sélection nationale des moins de 23 ans (U23) a pris une sérieuse option sur la qualification en demi-finale du tournoi de football des Jeux sportifs arabes après sa victoire sur le Soudan dans le temps additionnel (2-1) grâce à un doublé de Moundher Temine.
Depuis que les combats ont éclaté au Soudan à la mi-avril, plus de 2,6 millions de personnes ont fui leur foyer et plus de 560 000 d’entre elles sont devenues des réfugiés internationaux, déclarent les agences humanitaires de l’ONU. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), plus de 2,1 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis le 15 avril, dont 1,4 million ont fui la capitale Khartoum.
Au moins 12 civils ont été tués hier dans les bombardements des militaires et des paramilitaires qui s’affrontent désormais dans une nouvelle ville du Darfour, vaste région de l’Ouest soudanais que ne cessent de fuir des réfugiés. «Le premier bilan provisoire est de 12 civils tués à Nyala», chef-lieu du Darfour-Sud, rapporte à l’AFP un médecin de cette ville sous le couvert de l’anonymat, cité par l’AFP. «Mais nous savons que des gens ont été tués ou blessés avant de pouvoir rejoindre un hôpital, car la violence des combats empêche les déplacements», explique-t-il.