L’incident survenu dimanche dernier à l’hôpital de Bouira, où une panne électrique a entraîné le décès d’une patiente en réanimation, a suscité beaucoup d’émotion et soulevé des interrogations sur la gestion et l’état du secteur.
Au vu des défis prévalant dans le secteur de la santé algérien, la question centrale reste la performance de la gouvernance du monde hospitalier.
Les directeurs de l’hôpital psychiatrique EHS Aboubakr Errazi et de l’Etablissement public hospitalier d’El Hadjar de Annaba ont été démis de leurs fonctions, hier, par le ministre de la Santé. Le directeur de l’EHS Séraïdi a, quant à lui, été muté vers un autre établissement de santé au centre du pays.
Des projets du secteur de la santé ayant souffert de blocages et de gel durant plusieurs années dans différentes régions de la wilaya de Bouira seront relancés. L’annonce a été faite par le wali lors d’une session de l’APW. Il s’agit, entre autres, du projet de l’hôpital de 120 lits dans la commune de M’Chedallah, à l’est de la wilaya.
Des équipements médicaux souvent à l’arrêt, les services des urgences débordés, des médicaments introuvables, lourdeurs bureaucratiques caractérisées, un personnel médical et paramédical insuffisant, une organisation déficiente etc.
Le secteur de la santé dans la wilaya de Boumerdès semble se remettre lentement d’une longue période de convalescence. Considéré comme le maillon faible du secteur, le volet infrastructurel ne devrait plus poser de problème à l’avenir.