Le 13 février 1960, alors que l’Algérie était toujours sous occupation, le président français, Charles de Gaulle, donne le coup d’envoi à son premier essai nucléaire à l’air libre, à Reggane, au sud du pays, auquel a été donné le nom de code «Gerboise bleue», suivi, jusqu’en avril 1961, de trois autres essais : «Gerboise blanche», «Gerboise rouge» et «Gerboise verte», où des Algériens, mais aussi des animaux ont servi de cobayes.
Le dossier des essais nucléaires est remis au-devant de la scène, ces derniers temps, dans le sillage de la détérioration des relations algéro-françaises.
Wintershall Dea a conclu un contrat visant à hisser ses parts du projet de 11,25%, ce qui lui octroie une participation de 30,75% dans le projet, contre 40% pour Sonatrach et 29,5% pour Repsol.
Le 13 février 2022 (aujourd’hui) marquera le 62e anniversaire de l’explosion de la première bombe nucléaire française dite «Gerboise bleue» à Reggane. Seize autres essais ont suivi dont trois atmosphériques et treize souterrains à In Ekker, près de Tamanrasset.
L’explosion dans le Sahara de «Gerboise bleue», il y aura 62 ans demain, faisait entrer la France dans le club des puissances atomiques. Trois autres explosions aériennes au-dessus de la région de Hamoudia et 13 à flanc de montagne du Taourirt Tan Affela ont également dispersé quantité d’éléments radioactifs dans la région et sur les populations jusqu’en 1966.