Le mouvement sportif est sur le point de vivre des moments difficiles, à l’occasion des prochains Jeux olympiques de Paris 2024, dans un contexte de tension politique matérialisé notamment par les conflits guerriers en Ukraine et à Ghaza. Le CIO (Comité international olympique), qui gère ces événements sportifs, a inscrit, dans sa charte, la nécessité de protéger le sport des manipulations et turpitudes politiques, allant même jusqu’à exiger la non-ingérence des Etats dans la gestion des institutions et mouvements sportifs nationaux.
Depuis quelques années, les instances sportives internationales ont imposé le principe de non ingérence de la politique dans le mouvement sportif.
Les instances internationales du sport imposent, depuis quelques années, la protection du sport vis-à-vis des contraintes politiques. L’autonomie financière acquise, grâce à la forte implication des sponsors, a encouragé les associations sportives à se détacher de l’emprise de leurs gouvernements respectifs. La professionnalisation du sport et l’impact de ce dernier sur les sociétés, ont permis d’assoir l’indépendance des institutions dirigeantes, par rapport aux autorités politiques de leurs pays.