La question palestinienne est-elle devenue, pour certains pays arabes, une chasse gardée ? Il semblerait que des pays dits «influents» au Moyen-Orient cultivent l’exclusion au sein même de la Ligue arabe, censée être un lieu de concertation et de resserrement des rangs pour mieux défendre la cause «sacrée».
«L’histoire de cette région, ancienne et récente, prouve de manière indubitable que la marginalisation ou l’exclusion de cette question de l’équation de la paix régionale ne fera qu’aggraver les tensions et les crises», note le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf.
Le 1er janvier 1965, les commandos d’Al Assifa (La tempête), le bras armé du mouvement Fatah, lance les premières opérations de guérilla contre les forces d’occupation sionistes. C’est le début de la Révolution palestinienne. «La naissance du mouvement remonte à 1958 à l’initiative d’un groupe de jeunes Palestiniens qui avaient pris part à des actions de fidayîn dans la Bande de Ghaza en 1953 et ont participé aussi à la riposte contre l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956.
Cette deuxième contribution sur la question palestinienne fait suite à celle qui a été publiée dans les colonnes d’El Watan du 27 novembre dernier. Nous tenions ainsi par cette nouvelle analyse à apporter des éléments d’appréciation complémentaires pour mieux éclairer le lecteur sur nos positions dans une question extraordinairement complexe.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réaffirmé hier que le règlement de la question palestinienne doit se faire sur la base d’une solution à deux Etats, soulignant que ce dossier ne pouvait plus attendre.