Le procureur général près la cour d’Alger a requis, hier, le durcissement des peines contre l’ancien Premier ministre, Noureddine Bedoui, et l’ancien ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, condamnés en juin dernier à 5 ans de prison ferme pour des faits de corruption.
Une peine de 5 ans de prison ferme a été infligée, hier, à Noureddine Bedoui, ancien Premier ministre, et Abdelmalek Boudiaf, ancien ministre de la Santé, poursuivis en tant que walis de Constantine entre 2002 et 2013, pour des faits liés à la réalisation de l’aérogare de la wilaya. Ils ont tous deux été blanchis des délits de «dilapidation de deniers publics», mais reconnus coupables «d’abus de fonction» et d’«octroi d’indus avantages», alors que leur prédécesseur, Tahar Sekrane (2002-2005), a bénéficié de la relaxe.
Poursuivi pour «abus de fonction», « dilpidation de deniers publics» et «octroi d’indus avantages», l’ancien Premier ministre Noureddine Bedoui devra être jugé, le 7 juin prochain, pour sa gestion de la wilaya de Constantine (2010-2013).
Plusieurs dossiers de corruption impliquant trois chefs de gouvernement, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui, de nombreux ministres, des hommes d’affaires liés aux cercle présidentiel, incarné par Saïd Bouteflika, le frère-conseiller du défunt Président déchu, ainsi que de hauts fonctionnaires de l’Etat, et ouverts entre 2019 et 2020, sont pour la plupart clôturés avec des décisions définitives et quelques-uns restent pendants au niveau de la Cour suprême.