La cour de Tipasa confirme la condamnation à six mois de prison ferme contre la dénommée Naïma Salhi, présidente du parti PEP.
Le procès en appel de l’ancienne députée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi, est renvoyé au 10 avril prochain par la cour de justice de Tipasa, alors qu’il était programmé pour hier. Le principal plaignant dans cette affaire a indiqué, hier, sur sa page Facebook, que ce report, le deuxième, a été accordé par le juge sur demande de la défense.
Très controversée pour ses déclarations sulfureuses contre la Kabylie, l’ex-députée de la wilaya de Boumerdès, Naïma Salhi, a été auditionnée, hier, par la doyenne des juges d’instruction de la 1re chambre près le tribunal de Chéraga, dans le cadre de la plainte déposée contre elle par deux avocats du barreau de Tizi Ouzou pour propos «racistes» et «haineux» à l’égard de la Kabylie.
L’ancienne députée islamiste, Naïma Salhi, est rattrapée par la justice. Faisant l’objet d’une plainte portée contre elle pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre», elle devra être auditionnée le 15 février par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga.