Discours de haine et propos racistes : Confirmation en appel de la condamnation de Naïma Salhi

09/05/2023 mis à jour: 04:09
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La cour de Tipasa confirme la condamnation à six mois de prison ferme contre la dénommée Naïma Salhi, présidente du parti PEP. 

Ayant écopé, en novembre dernier, d’une peine de six mois de prison pour «atteinte à l’intégrité territoriale», «publication portant atteinte à l’intérêt et diffamation», l’ancienne députée, qui a défrayé la chronique plusieurs années durant par son discours contre la région de la Kabylie, a vu sa sanction maintenue en appel. 

Elle a été traînée devant la justice suite à une plainte de Mourad Amiri. «La cour de Tipasa vient de déclarer Naïma Salhi coupable des faits pour lesquels elle est poursuivie, c’est-à-dire atteinte à l’intégrité territoriale, publication portant atteinte à l’intérêt national et diffamation. 

Madame Salhi a été condamnée en première instance à 6 mois de prison ferme et la cour de Tipasa vient de confirmer par ce jugement, qui est une condamnation sans faille, que les agissements délinquants contraires aux lois de la République et au respect des droits humains sont répréhensibles», se réjouit le plaignant dans un post sur sa page Facebook. 

Selon lui, «aujourd’hui est un grand jour pour la démocratie et la lutte contre le discours de haine». 
Le fait «que Naïma Salhi soit enfin condamnée et qu’elle ne jouisse plus de l’impunité constitue un message clair : la guerre de la République contre les extrémistes de tous bords est définitivement enclenchée et que l’unité nationale est une ligne à ne pas franchir», écrit-il. 

Et d’ajouter : «Enfin, j’espère que cette condamnation va servir d’exemple à tous ceux qui véhiculent le discours de haine d’où qu’ils viennent.» Mourad Amiri affirme qu’il ne se contentera pas de ce verdict. Il annonce, sur sa page Facebook, le «dépôt d’un recours par ses avocats pour que l’affaire soit traitée en criminelle et non pas seulement en correctionnelle». 

Pour rappel, Naïma Salhi est poursuivie aussi dans une autre affaire liée également à ses propos haineux envers la Kabylie, proférés à répétition sur divers supports médiatiques et des réseaux sociaux. Une plainte a été portée contre elle par un groupe d’avocats de la cour de Tizi Ouzou. 

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