Le procès en appel de l’ancienne députée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi, est renvoyé au 10 avril prochain par la cour de justice de Tipasa, alors qu’il était programmé pour hier. Le principal plaignant dans cette affaire a indiqué, hier, sur sa page Facebook, que ce report, le deuxième, a été accordé par le juge sur demande de la défense.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, l’ex-députée de Boumerdès a été condamnée – en première instance –, le 15 novembre 2022, à six mois de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 DA. Le tribunal de Chéraga l’avait reconnue coupable de «propos diffamatoires» et «insultes».
Dans cette affaire l’opposant à Mourad Amiri, ancien fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, le tribunal l’a aussi condamnée à verser la somme de 150 000 DA au titre de dommages et intérêts. Il est à noter que ce même tribunal avait requis une peine de 2 ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende contre elle.
Naima Salhi est poursuivie dans le cadre d’une autre affaire qui se trouve entre les mains de magistrats du tribunal de Chéraga.
Trois avocats avaient en effet déposé plainte contre elle, il y a plus de deux ans, pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre de citoyens de la région de Kabylie». Elle a, alors, été auditionnée par les services de la Gendarmerie nationale et son dossier transmis au juge d’instruction près le tribunal de Chéraga. Selon les plaignants, de lourdes charges pèsent contre elle, entre autres, l’«atteinte à l’unité nationale».