De ses mains, il sait tout faire. Passionné par les arts, créatif et cultivé, il a vite suscité l’admiration et l’intérêt des professionnels de la musique andalouse, en particulier. Humble, mais très jovial, Benamar, au pied des majestueux monts des Traras qui surplombent la belle Nedroma, est l’un des jeunes artistes qui continue de sauvegarder, protéger et promouvoir le patrimoine classique nationale.
Organisé à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaïh à l’occasion du 61e anniversaire du Recouvrement de la souveraineté nationale, ce concert multidisciplinaire s’est déroulé sous la direction artistique de Fatma Zahra Senouci Namous, également directrice de ce bel édifice, dédié essentiellement aux arts de la scène.
Organisées par l’Établissement arts et culture à la Salle Ibn Khaldoun, les 18e «Andaloussiates El Djazair», ont accueilli sur la scène de cet espace mythique, deux belles prestations, qui ont sublimé la nouba, un des constituants essentiels de cette musique savante qui compte une douzaine de variétés modales soumises généralement à une suite de cinq cadences, m’çedar, b’taïhi, derdj, n’çraf et kh’lass.
Le spectacle que Hasna Hini a donné à Oran sonne aussi comme un hommage à ce père disparu trop tôt et dont la photo orne toujours le dos du pupitre de la chanteuse.