Chronique usuelle des veilles de l’Aïd El Adha : l’aliment de bétail est trop cher, les ovins sont hors de prix et les maquignons cupides ; les plus démunis passeront la fête sans sacrifice et la solidarité doit s’organiser ; l’économie de l'élevage subit des coupes claires et il faudra la laisser souffler…
Entre l’Algérien et le mouton, il y a une longue histoire qui mérite de figurer dans les livres des contes universels. Une histoire qui revient chaque année, le temps d’une fête religieuse. De quoi alimenter les débats en public, en privé, dans les marchés, les cafés, les stades et même dans les médias.
Les prix des moutons sont de plus en plus inaccessibles pour les petites et même les moyennes bourses. Le sacrifice rituel de l’Aïd Al-Adha ne sera plus accompli pour de nombreuses de familles. « Cela fait des années que je ne sacrifie plus de mouton lors de l’Aïd.
Le marché de Tazmelt, à 70 km au sud de Béjaïa. Il est considéré comme l’un des plus importants points de vente de bétail de la vallée de la Soummam. Le tarif minimum tourne autour de 70 mille da.