La Commission européenne a lancé des procédures contre les géants de la technologie Apple, Alphabet (Google) et Meta (Facebook, Instagram) pour des violations présumées des règles européennes de la concurrence. Ces actions marquent une première dans le cadre du nouveau règlement sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur début mars.
Cette action en justice représente l’aboutissement d’enquêtes menées depuis deux ans sur les méthodes de Facebook et d’Instagram.
Selon une information d’abord révélée par le Wall Street Journal (WSJ) mardi, Meta travaille sur plusieurs formules. Les abonnés pourraient payer environ 10 euros par mois pour leur compte Instagram ou Facebook sur leur ordinateur, et 13 euros pour les applications mobiles sur smartphones.
Le géant des réseaux sociaux a dévoilé mercredi des chatbots dotés de personnalités et des outils qui permettent de créer des images et du texte, et interagissent avec l’utilisateur en langage courant.
Meta, l'entreprise dirigée par Mark Zuckerberg, s'oppose vigoureusement à une récente législation exigeant des géants du monde numérique qu'ils établissent des accords commerciaux justes avec les médias pour la diffusion de leurs contenus.
Meta a pris l'initiative de publier en open source, avec accès libre au code de programmation, la nouvelle version de son modèle de langage Llama 2, permettant ainsi aux entreprises et aux chercheurs de l'utiliser gratuitement à des fins commerciales.
Facebook. Meta, qui compte faire appel, est condamné pour avoir «continué de transférer des données personnelles» d’utilisateurs de l’Espace économique européen (EEA) vers les Etats-Unis en violation des règles européennes en la matière, a indiqué dans sa décision la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), qui agit pour le compte de l’UE. Meta doit aussi «suspendre tout transfert de données personnelles vers les Etats-Unis dans les cinq mois» suivant la notification de cette décision, et devra se mettre en conformité avec le RGPD dans les six mois, a ajouté la DPC.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’est inquiété vendredi de l’annonce de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, de faire des exceptions à son règlement en ne supprimant pas des messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes.