Le trafic de drogue ou de stupéfiants devient chaque jour davantage un inquiétant fléau qui menace la société algérienne, tout en prenant de l’ampleur ces dernières années. Les statistiques des services de sécurité illustrent parfaitement la persistance des activités des réseaux organisés qui veulent inonder le marché par ces produits toxiques. Dans ce même contexte, les services de la sûreté de wilaya de Sétif ont enregistré au cours du mois d’octobre dernier, 566 affaires de trafic de drogue.
Les efforts de lutte anti-drogue s’intensifient à Mostaganem. Il s’agit là de la 2e affaire du genre à avoir été résolue en une semaine.
Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont mis hors état de nuire un réseau criminel organisé qui s’adonnait au trafic de drogues dures de type héroïne et arrêté 10 individus, dont 4 étrangers, a indiqué, hier, un communiqué de ces services.
Les débats autour du projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic de stupéfiants et de substances psychotropes se sont poursuivis hier en plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN).
La consommation de drogue, dans notre pays prend des proportions alarmantes et aucune catégorie sociale n’est épargnée par ce fléau, considéré, aujourd’hui, comme un «problème social». Face à cette situation, l’Etat a décidé de sévir à travers une nouvelle approche juridique et une action répressive. Il s’agit d’un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi n°04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.