Una (Lana Hranjec), 11 ans, vit avec sa mère Lena (Petra Polnisová), et ses deux frères (Alex Rakoš et Sven Barac). Elle attend la venue de son père (Frano Maškovi), un pilote de ligne, pour son anniversaire. Elle visite le petit laboratoire de son grand-père (Nils Ole), dans la cave de la maison, où il lui apprend qu’il a inventé de l’énergie à partir de la flatulence pour éclairer son espace et faire fonctionner les moteurs.
Après le montant global, 470 millions de dinars pour 12 longs métrages, le ministère de la Culture vient de définir les aides, film par film, sur un calcul un peu opaque. En attendant une deuxième fournée avec une commission de lecture prévue pour début 2024, peut-on faire des films avec ces aides ?
Nabil Djedouani est acteur, archiviste et réalisateur. Il a assisté Rabah Ameur-Zaïmeche pour la réalisation des longs métrages Histoire de Judas (2015) et Terminal Sud (2019). Il s’intéresse depuis 2019 aux archives du cinéma et de la musique algérienne créant un débat sur les réseaux sociaux sur cette question et s’apprête à lancer un site internet consacré aux archives numériques du cinéma algérien. Nabil Djedouani est membre du Comité artistique des rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB). Les 18es RCB se déroulent jusqu’au 28 septembre 2023 à la Cinémathèque de Béjaïa et au Musée Bordj Moussa.
Les Algérien (ne) s ne sont pas très difficiles et semblent bien organisés, ils et elles aiment le cinéma, pendant l’année, et la télévision, mais seulement pendant le ramadan. Ils ne sont pourtant pas les seuls, dans tout le monde musulman, c’est pendant le ramadan, après le ftour, qu’on suit les dernières réalisations TV, après manger il faut bien voir, ce qui semble donner à toutes ces représentations une fonction purement digestive.