L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a fait l'objet d'une enquête médiatique après avoir passé deux nuits à l'ambassade de Hongrie à Brasilia en février. Le New York Times a rapporté cet événement, affirmant que Bolsonaro se cachait pour échapper à la justice, mais ses avocats ont nié cette accusation, affirmant qu'il avait été invité par les autorités hongroises pour discuter des affaires politiques des deux pays.
Une commission parlementaire au Brésil a recommandé, hier, l’inculpation de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’Etat, dans son rapport d’enquête sur les émeutes du 8 janvier à Brasilia.
La condamnation à huit années d’inéligibilité de l’ex-président Jair Bolsonaro laisse la droite brésilienne sans leader et ouvre une bataille très incertaine pour sa succession, trois ans avant le prochain scrutin présidentiel. En le déclarant vendredi inéligible pour «abus de pouvoir politique», le Tribunal supérieur électoral (TSE) a mis M. Bolsonaro hors course pour la présidentielle de 2026.
L'ancien président brésilien doit s'expliquer sur son rôle dans les émeutes, survenues une semaine après l'investiture de Lula, par ses partisans.
Jair Bolsonaro devra témoigner sous dix jours dans l'affaire des émeutes du 8 janvier, a ordonné un juge de la Cour suprême fédérale, resserrant l'étau sur l'ancien président brésilien d'extrême droite, sous le coup de cinq enquêtes des hauts magistrats.
Selon le dernier sondage de l’institut Datafolha, Luiz Inacio Lula da Silva reste nettement en tête au premier tour du 2 octobre, avec 43% des intentions de vote, devant le président Bolsonaro (26%). Aucun autre candidat ne dépasse le seuil des 10%.