L’abondance des produits de consommation a indéniablement marqué le mois de Ramadhan. Elle a été également accompagnée d’un foisonnement de déclarations émanant des responsables chargés de l’encadrement et de la régulation des marchés aux fins de répondre aux attentes des citoyens.
Le marché de gros des fruits et légumes de Chlef, unique plateforme commerciale du genre dans la région, reste ouvert vendredi pendant le mois de Ramadhan, a annoncé dimanche la direction du commerce et de la promotion des exportations de la wilaya.
Après une semaine de jeûne, la frénésie des achats semble apparemment s’estomper et le marché a tendance à se diriger, estime-t-on, vers une stabilité d’avant le mois de Ramadhan.
La cheffe de cabinet au ministère du Commerce a tenu à préciser que les augmentations non justifiées des prix par les producteurs et les vendeurs ou même les mandataires est une «spéculation et qu’il y aura des poursuites».
Les marchés sont approvisionnés assez régulièrement ces dernières semaines en fruits et légumes de saison et les prix demeurent assez stables. C’est le constat fait lors d’une tournée au niveau de certains marchés de la capitale.
Le marché des produits agricoles connaît, depuis quelques années, une déstabilisation caractérisée par la flambée des prix. Ainsi, des légumes et des fruits affichent des prix exorbitants même dans les périodes de production.
Les habitants de la capitale auront vécu une semaine avec des étals quasiment vides dans les marchés de proximité et les commerces de fruits et légumes.
Cinq jours après la fête de l’Aïd El Fitr, les étals des marchés locaux des fruits et locaux sont peu achalandés. La rupture dans l’approvisionnement des produits agricoles fait non seulement grimper les prix mais aggrave la situation déjà peu reluisante en matière des prix trop chers en particulier pour les fruits tels les pommes et tomates qui atteignent 650 DA le kilo fruits déjà boudés par les consommateurs.
Le ministre du Commerce et de la Promotion de l’exportation, Tayeb Zitouni, a déclaré, hier en marge de l’inauguration officielle du marché régional des fruits et légumes de Aïn Ben Beïda, dans la wilaya de Guelma, qu' «il est inconcevable de gérer des marchés régionaux, tel celui de Aïn Ben Beïda, comme un marché de proximité».
La hausse des prix de nombreux produits interpelle à plus d’un titre. Les ménages modestes sont déprimés. Aucun produit n’échappe à l’inflation à la veille du mois de Ramadhan, au grand dam des consommateurs. «Tout est très cher.
Dans le but d’en finir avec la prolifération des vendeurs informels qui squattent les trottoirs et même la chaussée au centre-ville d’El Harrouche, les nouveaux élus envisagent de réserver une aire pour rassembler tous ces commerçants et libérer ainsi les artères de la ville devenues un immense Souk.