Après une semaine de jeûne, la frénésie des achats semble apparemment s’estomper et le marché a tendance à se diriger, estime-t-on, vers une stabilité d’avant le mois de Ramadhan.
Car, pour beaucoup d’observateurs, l’équilibre entre l’offre et la demande n’est pas le fait du hasard et une baisse sensible des prix de produits de large consommation qui va suivre (hormis les viandes rouges et blanches, toujours inaccessibles pour le grand nombre aux revenus moyens -2500 DA le kilo de veau pour les viandes rouges et 500 DA pour le poulet-).
Au cœur de cette stabilité, les gens du Sud-Ouest ont déjà adopté une «astuce» qui s’est avérée quelque peu payante et qui consiste à remplir une semaine avant l’arrivée du mois sacré leurs frigos de denrées jugées indispensables pour éviter ainsi les perturbations en matière de prix qui accompagnent toujours le mois de Ramadhan avec ses prix exorbitants.
Néanmoins, on spécule sur une diminution de la consommation qui, dans quelques jours, va probablement provoquer une phase baissière importante sur l’ensemble des denrées alimentaires au niveau des marchés locaux. L’exemple des boulangeries est cité pour étayer cette thèse. Plusieurs boulangeries ont baissé le rideau en raison, avance-t-on, du manque à gagner durant ce mois de jeûne où la corporation se plaint de la mévente du pain dont la consommation a diminué de presque de moitié donc une aubaine en matière d’économie de farine panifiable.