#Escapade dans le fahs algérois

Ahmed-Karim Labeche. auteur de la série monographique sur le Fahs algérois : «L’écriture sur l’histoire des villes est une aventure qui me passionne»

30/04/2023

Après avoir obtenu son certificat d’aptitude à la profession d’avocat à la faculté de droit de Ben Aknoun, Ahmed-Karim Labeche fit une carrière dans la fonction publique, sous la tutelle du ministère des Finances, au grade d’inspecteur central des impôts. Cela ne l’a pas empêché de donner corps à ce qui lui tenait à cœur depuis sa prime jeunesse.

Escapdade dans le Fahs algérois : Kouba ou Qûbbat El Hadj Pacha (*)

13/04/2023

Le nom de la ville de Kouba lui vient du mot arabe qûbba, allusion à un mausolée coiffé d’une immense coupole dominant autrefois la plaine et le port d’Alger. A une certaine époque, les femmes affluaient de toutes parts dans l’enceinte de ce marabout, elles s’installaient sous l’ombre d’un énorme olivier qui l’ombrageait, s’y livraient à des collations et des papotages. Ce dôme (qûbba) fut bâti en 1543 par Hadj Pacha, dont le nom complet est El Hadj Bachir ben Ateladja le Turc, un dignitaire qui avait sa résidence de plaisance dans le coin. Ce dernier exerçait à cette époque le commandement de la Régence d’Alger, d’où d’ailleurs l’appellation ancienne de fahs qûbbat El Hadj Pacha, qui fut par la suite par une tendance à l’abréviation raccourcie pour devenir fahs El Qûbba, puis finalement El Qûbba ou carrément Kouba.


Copyright 2024 . All Rights Reserved.