Le Pr Sadok Belaïd est l’un des premiers spécialistes tunisiens en droit ayant marqué la formation des juristes en Tunisie indépendante. Cet éminent expert a été nommé le 20 mai 2022 par le président Saïed comme président coordinateur de la commission consultative pour la nouvelle République ; le décret de nomination prévoyait de remettre le projet de la Constitution au président de la République au bout de 30 jours. L’étroitesse des délais n’a pas empêché le Pr Belaïd et sa commission de respecter le deadline. La surprise fut que le président Saïed a largement modifié le projet initial, poussant le Pr Belaïd à crier aux «risques considérables de défaillances» et à considérer «dangereux» le projet de Constitution soumis au référendum populaire du 25 juillet 2022.
46 modifications introduites au projet de la Constitution tunisienne du 30 juin; précisions et corrections sans toucher au fond ; le président Saïed attaché à un régime présidentiel fort, ne permettant même pas le moindre contrôle de son pouvoir.
Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants se ruent dans l’imposante demeure. Certains font la queue pour s’asseoir sur la chaise du président Gotabaya Rajapaksa à l’étape supérieur, pendant qu’au rez-de-chaussée, des enfants – et leurs parents – tapent à qui mieux mieux sur les touches d’un piano à queue.
L’ex-chef de gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali, en détention préventive dans une affaire de financements suspects. Tentative d’atteinte à la présidence de la République tunisienne, annoncée par le ministère de l’Intérieur. Entre les faits et les enjeux politiques.
Première réunion avant-hier de la commission économique et sociale pour la Constitution de la Nouvelle République. Le clan du président Saïed avance ; l’opposition essaie d’organiser sa riposte. La centrale syndicale UGTT tâtonne.
Le 25 juillet, c’est demain ! Référendum populaire en Tunisie et changement attendu du système politique. Panique et désordre chez les opposants, en manque de moyens et de programme pour contrer ce projet. Un flou artistique règne en Tunisie. Personne ne sait où va le pays.
L’Etat d’exception est envisageable dans un système démocratique. Faut-il encore qu’il réponde à certaines conditions aussi précises que possible pour réduire la marge d’interprétation à leur égard.
Le président tunisien, Kaïs Saïed, a annoncé l’instauration d’un «dialogue national» attendu depuis des mois, mais duquel seront exclus tous les partis politiques qu’il juge responsables de la crise politico-économique secouant le pays.
Le discours de la veille de l’Aïd du président Saïed a vu l’annonce de l’installation d’une «Commission supérieure dont l’objectif est de préparer l’instauration d’une nouvelle République». Saïed a également annoncé «un dialogue ouvert à tous ceux qui se sont engagés sincèrement dans le processus de redressement entamé le 25 juillet». Le Président a parlé, sans les nommer, des quatre organisations nationales qui vont participer à ce dialogue aux côtés des engagés sincères, pour «préparer la nouvelle République».
Polémique en Tunisie concernant l’amendement par décret de la loi sur l’ISIE. Les anciens élus dénoncent une mainmise du président Saïed sur l’instance électorale, d’autres assurent que le nouveau décret permet plus d’indépendance qu’auparavant.
Les premiers résultats de la consultation populaire, organisée du 15 janvier au 20 mars derniers, ont conforté l’option de scrutin uninominal, longtemps défendu par le président Saïed.
Dirigeant chevronné et sévère, Shehbaz Sharif est pressenti pour devenir le nouveau Premier ministre du Pakistan après la chute d’Imran Khan, ce qui lui permettrait de sortir pour de bon de l’ombre de son frère, Nawaz.
Le président tunisien Kaïs Saïed a décidé, mercredi 30 mars, la dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) gelée, suite à sa réunion à distance, le jour même.
Où va la Libye ? Déjà miné par la fracture entre l’Est et l’Ouest, le pays s’est davantage enfoncé dans la crise en se retrouvant avec deux Premiers ministres rivaux à Tripoli, après avoir manqué l’échéance électorale cruciale de décembre 2021.
Totale mainmise sur l’Etat par le président Saïed avec sa dissolution, avant-hier, du Conseil supérieur de la magistrature. Plusieurs dossiers lourds traînent dans les tribunaux, dont l’assassinat de Chokri Belaïd, en 2013. Véritable bras de fer avec les islamistes et la corruption dans la magistrature.